Messages

Affichage des messages portant l'étiquette enquête

Méthodologie utilisée pour mes analyses de procès criminels

Image
 

Trajectoire: Benoît Lauzon (3/100)

Image
  Mercredi, 1 er novembre 1995 C’est au palais de justice de Trois-Rivières, devant le juge Ivan St-Julien de la Cour supérieure, que s’ouvrirent les audiences de la requête en mandamus dans la cause du décès de Louis-Georges Dupont. Une requête en mandamus a pour but de permettre à un tribunal d’en forcer un autre à agir [1] . Le rôle du juge St-Julien était de déterminer s’il y avait suffisamment de matière pour forcer le gouvernement à mettre sur pied une commission d’enquête publique. On pourrait sans doute comparer cette procédure à une enquête préliminaire visant à savoir si les éléments récoltés étaient suffisants pour se rendre jusqu’à un procès. À la différence près que dans la présente affaire il n’y a jamais eu d’accusé. Les intérêts de la famille Dupont étaient représentés par Me Pierre Gagnon. Dans sa lancée, la famille [2] demandait non seulement une enquête publique sur les circonstances de la mort de leur père, mais aussi trois autres enquêtes : une sur la police

1971, 17 janvier - Alice Paré

Image
  Alice Paré Homicide sexuel? – strangulation Drummondville Non élucidé Alice Paré est née le 4 janvier 1957.   En 1971, on la décrivait comme une jeune fille de 14 ans plutôt « fluette » de 70 livres et mesurant 4 pieds et 5 pouces.   Elle habitait avec ses parents au 667 boulevard Mercure, à Drummondville. On la considérait comme une étudiante modèle et très rangée. Le mercredi 17 février 1971, Alice se rendit à son cours de flûte traversière au CEGEP de Drummondville, au pavillon de musique Gilles Fortin, situé au 466 rue Saint-Jean.   Le cours devait avoir lieu de 17h30 à 18h00, mais elle se présenta en retard d’une dizaine de minutes.   Le professeur, Marcel Saint-Jacques, n’avait pu attendre plus longtemps et il était parti.   Déçue, Alice emprunta 5¢ à Louise Larocque, une amie de son âge, et une autre pièce de même valeur à Jean Vanasse, 19 ans. En sortant du pavillon, Alice traversa la rue St-Jean pour entrer dans une cabine téléphonique avec l’intention de téléphone

1970, 6 février - Doris Faucher, 23 ans; et Majella Bouchard, 25 ans

Image
  Majella Bouchard Homicide par un ex-conjoint – Double homicide – schizophérnie – arme à feu (carabine .30-30) Doris Faucher Sainte-Foy – 710, rue de Norvège Michel Lebourhis, 25 ans, acquitté pour aliénation mentale Le 6 février 1970, Doris (ou Dorisse) Faucher et son conjoint, Majella Bouchard, ingénieur originaire de Montréal, étaient assassinés dans leur appartement de la rue de Norvège, à Ste-Foy. Le crime se serait produit vers 4h00 du matin, lorsqu’un homme a arraché le crochet d’une porte afin de surprendre le couple dans leur sommeil. Certains articles publiés à l’époque de l’incident parlent de traces de lutte, mais Bouchard a été atteint de trois projectile de calibre .30-30, au thorax et à l’abdomen. Quant à elle, sa conjointe a été tuée d’une balle dans la nuque et d’une autre dans le dos. [1] Tous deux ont été retrouvés nus et baignant dans leur sang. Bouchard était étendu dans le couloir, près de la salle de bain, « tandis que Mme Bouchard était sans vie dans une

Trajectoire: revue de presse 1969-1995 (2/100)

Image
Le mardi 4 novembre, c’est avec l’approbation de son supérieur, le capitaine-détective Georges Gagnon, que Louis-Georges Dupont avait à nouveau pris congé. Le mercredi 5 novembre, il « arrive à son bureau à l’heure habituelle, soit vers 8 heures, mais on a remarqué par la suite que contrairement à son habitude, il n’avait pas « poinçonné » sa carte de temps. Le même jour, vers 8h30 du matin, il prend l’auto verte de la police, celle dont il se sert habituellement, et part vers l’extérieur de la ville, dans le but de conduire une enquête. » [5] C’est apparemment la dernière fois qu’on devait le voir vivant. [6] La Commission de police du Québec (CPQ), qui avait pour mission d’enquêter sur les corps policiers afin d’uniformiser leur efficacité, était venue investiguer à Trois-Rivières lors d’audiences tenues entre le 12 août et le 19 septembre 1969. Cette commission d’enquête s’était déroulée dans un contexte peu orthodoxe puisque des rumeurs circulaient depuis un certain temps à propo