Sur les traces du fils de Marguerite Ruest Pitre

 

Pierre tombale où repose Gertrude Desbiens, épouse de Maurice Michaud, le fils de Marguerite Ruest Pitre. Cimetière St-Joseph, Shawinigan. (photo: E. Veillette, 2021)

Dans une affaire aussi complexe que celle de Sault-au-Cochon, une enquête poussée peut nous conduire dans plusieurs directions. Depuis la sortie du premier tome de la trilogie "Sault-au-Cochon", aux Éditions de l'Apothéose, je me suis mis dans l'idée de creuser certaines pistes en dehors de l'étude des trois procès. Voilà qui m'a amené, jeudi le 17 juin 2021, jusqu'au cimetière Saint-Joseph de Shawinigan.

Eh oui, il y a un petit air de déjà vu. Il y a quelques années, c'est aussi dans ce cimetière que j'avais trouvé le dernier repos de Marie-Jeanne Gagnon, la soeur d'Aurore Gagnon, l'enfant martyre.

Rappelons d'abord que parmi les trois personnes reconnues officiellement comme responsable du terrible crime de Sault-au-Cochon, qui a causé la mort de 23 personnes en 1949, se trouvait Marguerite Ruest Pitre. Le nom de cette femme tient aujourd'hui une place particulière dans l'histoire judiciaire du pays, car elle a été la dernière femme pendue au Canada.

L'une des pistes que j'explore en ce moment est celle de Maurice Michaud, l'un des fils de madame Pitre. Maurice était issu du premier mariage de sa mère avec Charles Michaud, en Gaspésie. C'était bien avant que madame Pitre viennent s'installer à Québec, où elle ferait éventuellement la connaissance d'Albert Guay.

Maurice Michaud avait 16 ans en mars 1951 lorsqu'il a témoigné pour la défense de sa mère. Celle-ci devait cependant être condamnée et pendue peu de temps après.

Selon mes recherches, Maurice a épousé Gertrude Desbiens le 25 août 1956, dans le quartier Saint-Roch, à Québec. Plus tard, à une date que je n'ai pu déterminer, le couple s'est installé à Trois-Rivières. C'est d'ailleurs là que Gertrude est morte, le 23 août 1976, à l'âge prématuré de 50 ans.

Le nom de Gertrude n'apparaît pas sur la pierre tombale que j'ai photographiée le 17 juin dernier, mais la Corporation du cimetière St-Joseph m'a confirmé qu'elle est bien là.

Malheureusement, les informations affichées sur la pierre tombale ne me permettent pas d'aller plus loin, car on y voit ses parents, son père décédé en 1979 et sa mère en 1988.

Étant donné que je n'ai trouvé aucune information sur le décès de Maurice Michaud, je le considère donc vivant jusqu'à preuve du contraire. D'autre part, Gertrude avait une fille. Peut-être que celle-ci ou tout autre membre de la famille souhaiterait se manifester. Si c'est le cas, je garantis l'anonymat à quiconque le demande. Je suis seulement à la recherche d'informations.

Pour me contacter: eric.veillette@hotmail.ca



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