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Affichage des messages du octobre, 2020

1662 - Antoine dit Larose (Laroze)

  Aucune accusation connue. Larose Ă©tait un soldat dont le nom apparaĂźt en 1662 sur des documents du Conseil souverain parce que Maurice Poulain (Poulin), sieur de la Fontaine et procureur fiscal, demande Ă  obtenir les biens du dĂ©funt, que l’on croyait avoir Ă©tĂ© tuĂ© par des Iroquois. Il semble que jamais personne n’ait comparu pour ce crime. Toutefois, Poulin a obtenu ce qui restait des biens du disparu : 98 livres, 17 sols. [1] [1] « GĂ©nĂ©alogie et histoire familiale | BAnQ », BibliothĂšque et Archives nationales du QuĂ©bec, consultĂ© le 8 dĂ©cembre 2018, http://www.banq.qc.ca/archives/genealogie_histoire_familiale/ressources/bd/index_gen_avance.html?id=CORONER_20170816.

1985, 29 juin - Sylvie Poirier, 25 ans

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  Homicide? – Deux scĂšnes de crime? Photo publiĂ©e dans Le Soleil , 30 juin 1985. Saint-Jean-Chrysostome, Breakeyville, prĂšs de LĂ©vis Non Ă©lucidĂ©. Originaire de Rimouski, Sylvie Poirier, 25 ans, demeurait Ă  QuĂ©bec depuis un certain temps. Son corps a Ă©tĂ© dĂ©couvert en bordure de la rue des Pins Ă  Breakeyville le 29 juin. Selon Le Soleil, elle a plutĂŽt Ă©tĂ© dĂ©couverte Ă  Saint-Jean-Chrysostome, sur un chemin de terre situĂ© prĂšs de la route des Érables. La police Ă©tait convaincue qu’il s’agissait d’un meurtre. En revanche, l’autopsie n’a pu dĂ©terminer la cause du dĂ©cĂšs. « PratiquĂ©e Ă  l’Institut mĂ©dico-lĂ©gal de QuĂ©bec, l’autopsie n’a relevĂ© aucune blessure mortelle ni externe ni interne. La jeune femme avait un cĂŽtĂ© de la figure enflĂ©e, possiblement le rĂ©sultat d’une chute. Les analyses en laboratoire ont eu lieu Ă  l’Institut de police scientifique de MontrĂ©al. C’est en effectuant une balade avec son tricycle Ă  moteur que M. Raymond Alain, de Breakeyville, a aperçu le corps de ...

DHQ: une base de données sur les homicides commis au Québec

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  PrĂ©sentation Le Dictionnaire des homicides commis au QuĂ©bec (ci-aprĂšs DHQ) s’intĂ©resse Ă  toutes les causes d’homicides, c’est-Ă -dire lorsque les autoritĂ©s sont en prĂ©sence d’un dĂ©cĂšs causĂ© par une tiers personne. Cela inclut les homicides involontaires, prĂ©mĂ©ditĂ©s (meurtres), ainsi que les causes qui se sont terminĂ©es par un verdict officiel de culpabilitĂ© ou d’acquittement. Enfin, il englobe les homicides pour lesquels les tribunaux n’ont jamais dĂ©posĂ© d’accusation, que l’on dĂ©signe plus couramment dans la population comme les affaires non rĂ©solues. Le DHQ Ă©tait d’abord destinĂ© Ă  devenir une publication papier et se voulait Ă©galement un ouvrage complĂ©mentaire Ă  un autre projet de recherche qui avait pour ambition de prĂ©senter une classification dĂ©taillĂ©e des homicides commis au QuĂ©bec. Dans le seul but de mieux comprendre ce phĂ©nomĂšne de la criminologie, et peut-ĂȘtre mĂȘme pour tenter d'en diminuer les effets futurs sur notre sociĂ©tĂ©, nous prĂ©senterons les nombreuses rubriques...

Diane DĂ©ry et Mario Corbeil, 1975

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  (Avis aux lecteurs: À l'origine, le prĂ©sent article a Ă©tĂ© publiĂ© une premiĂšre fois le 7 janvier 2019. Quelques semaines plus tard, soit le 28 janvier 2019, Historiquement Logique prenait la dĂ©cision de le retirer temporairement aprĂšs avoir discutĂ© avec Guillaume LespĂ©rance, producteur du documentaire tĂ©lĂ©visĂ© "Le Dernier soir", consacrĂ© Ă  l'affaire du double meurtre non rĂ©solu de Diane DĂ©ry et de Mario Corbeil. Celui-ci m'a d'ailleurs mentionnĂ© que nos enquĂȘtes respectives pointaient dans la mĂȘme direction. Afin de ne pas nuire Ă  cette enquĂȘte, dont le rĂ©alisateur est FrĂ©dĂ©ric Nassif, d'autant plus que notre mission n'est pas orientĂ©e vers les statistiques de frĂ©quentation mais plutĂŽt Ă  redonner la parole aux archives, nous avions pris la dĂ©cision de le retirer. Encore une fois, cette intervention nous prouve la valeur que reprĂ©sentent les archives judiciaires. Aujourd'hui, nous republions l'article en y apportant quelques modifications, entr...

Trajectoire: avant-propos (1/100)

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En 1969, le sergent-dĂ©tective Louis-Georges Dupont Ă©tait retrouvĂ© mort dans sa voiture de service, Ă  Trois-RiviĂšres. L’enquĂȘte de coroner a conclu au suicide. L’affaire n’a fait aucune vague, jusqu’Ă  ce que sa veuve et ses enfants dĂ©cident, en 1982, d’effectuer des recherches, d’abord dans l’espoir d’obtenir une compensation financiĂšre auprĂšs de la CSST [1] . Il a surtout fallu attendre en 1993 avant que la cause capte l’attention du public Ă  travers l’Ɠil des mĂ©dias. En 1995, une requĂȘte en mandamus ordonnait la tenue d’une commission d’enquĂȘte publique. Celle-ci allait se dĂ©rouler l’annĂ©e suivante. AprĂšs avoir entendu 72 tĂ©moins et prĂ©sentĂ© un travail exhaustif allant jusqu’Ă  l’exhumation du corps par des experts mondialement reconnus (les docteurs Kathy Reichs et Michael Baden), le suicide a Ă©tĂ© confirmĂ©. [2] MalgrĂ© ce verdict, des journalistes, des Ă©diteurs de contenu et autres auteurs se sont intĂ©ressĂ©s Ă  cette histoire, sans toutefois parvenir Ă  renverser le verdict. En 2010, l...