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2024, 21-26 septembre - Kelsey Watt, 29 ans

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Nicholas Gravel et Kelsey Watt Homicide domestique par un conjoint non suicidaire? - ?   Hemmingford - ? SC   Nicholas Gravel, son conjoint, ...dossier en cours.   Le 21 septembre 2024, Kelsey Watt, 29 ans, est soudainement disparue dans la région d’ Hemmingford . Immédiatement, les médias avaient retransmis l’information selon laquelle la famille craignait pour sa sécurité, même si la jeune femme avait l’habitude de se balader toute seule dans les boisés du secteur. Des recherches ont rapidement été organisées afin de la retrouver.   Le jeudi 26 septembre, le corps de Kelsey Watt a été retrouvé, à quelques pas de chez elle. Peu de temps après cette découverte, les autorités ont procédé à l’arrestation de son conjoint, Nicholas Gravel. 131 Selon certaines sources, l’homme était aux prises avec des problèmes de consommation.   L’arrestation du conjoint pourrait laisser entrevoir la possibilité de classifier ce crime sous la catégorie des homicides domestiques par un conjoint non sui

Attention à la classification!

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  Attention aux interprétations. Dans cet article, on souligne que, jusqu'à maintenant, il y a eu plus de femmes tuées dans un contexte conjugale que l'an dernier. Retenez bien: contexte conjugale. Voici le lien vers l'article en question: https://www.journaldemontreal.com/2024/09/11/deja-plus-de-femmes-tuees-en-contexte-conjugal-quen-2023-au-quebec Or, on donne une liste à la fin de cet article et je vois au moins trois dossiers qui n'ont rien à voir avec le contexte conjugale. Dans la classification du DHQ, on parle plutôt d'homicide domestique par un conjoint suicidaire ou non suicidaire. Le 16 février dernier, Elisabetta Caucci-Puglisi a été assassiné par son fils, et non un conjoint. On parle alors de matricide. Le 25 avril, Suzanne Fortin, 78 ans, était assassinée dans son logement, avec son petit chien. Encore une fois, il faudrait parler de matricide car c'est Eric Cantin, son fils, a été accusé du meurtre. Ces deux cas suffisent, je pense, à démontrer q

Le tueur avait oublié la montre

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Photo du corps de Claire qui a permis de  l'identifier. Dans la soirée du 27 février 1965, c’est un automobiliste qui circulait près du parc Maisonneuve, à Montréal, qui a remarqué le corps d’une femme qui gisait à demi-nue en bordure du trottoir. Celle-ci était gelée et portait plusieurs marques de coups. On a estimé qu’elle était âgée dans la trentaine. Tout ce qu’elle portait c’était un haut de pyjama et une montre. Sa mort remontait à plusieurs heures. Une semaine plus tard, les enquêteurs ont découvert que la montre avait été réparée 3 ans plus tôt par un bijoutier de Montréal. La personne qui était venu récupérer le bijou avait signé « Mme Paré ». Dès lors, on pensait détenir au moins le nom de famille de la victime. C’est donc avec ces quelques informations qu’on a publié la photo du corps. On demandait l’aide du public pour l’identifier formellement. On estimait maintenant son âge entre 18 et 25 ans. Elle mesurait 5 pieds et un pouce et avait les yeux bruns, les cheveux c

1990, 2 janvier - le meurtre non résolu de Jacques Bernard, 50 ans

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  Jacqueline Bernard Le 1 er janvier 1990, Jacqueline Bernard a participé à une fête du Nouvel An chez sa fille avant de remonter chez elle, dans l’appartement au-dessus, en fin de soirée. Le 2 janvier, vers 9h00, Jacqueline Bernard, une mère de famille de 50 ans, est retrouvée chez elle par l’une de ses filles, Marlène Toupin, 23 ans, dans l’appartement no 1 du 1076 de la 1 ère Avenue, à Pointe-aux-Trembles. Celle-ci habitait le logement au-dessous de celui de sa mère. La victime, qui occupait le loyer depuis le début décembre 1989, est morte quelques heures plus tôt. On croit qu’elle a été frappée à plusieurs reprises à la tête par un objet contondant. Elle gisait sur un matelas qui avait été placé sur le plancher de la chambre à coucher. Plus tôt, lors d’une fête du Nouvel An organisée chez sa fille, celle-ci dira l’avoir vu couchée sur un matelas la tête dissimulée par une couverture. Croyant qu’elle dormait, Marlène était retournée chez elle en refusant de la déranger. Selon un

Le féminicide, c'est pas nouveau!

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  Roland Fiset a tué sa conjointe en 1947.     Les féminicides font parler depuis le début de l'année 2021, comme si le mot apportait du nouveau à un phénomène qui, malheureusement, est vieux comme le monde. Les femmes victimes de meurtre, en particulier d'un conjoint jaloux, possessif et manipulateur, n'ont certainement pas fini de s'accumuler.     Selon certaines études, c'est dans une proportion d'environ 40% que les femmes seraient victimes d'homicide au Québec ... euh, pardon, de féminicide! Donc, 60% des victimes sont des hommes. Certes, ce n'est pas l'impression que nous laisse les médias.     Les recherches que j'effectue en ce moment et qui aboutiront peut-être en un projet d'écriture, m'amènent à découvrir des centaines de cas d'homicides commis au Québec. Devant une telle masse d'informations, on arrive à se dire que, malgré la bonne volonté des médias à nous inculquer un meilleur vocabulaire pour mieux décrire les fai