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1766, 1er mai - John Gagnon

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  Homicide par négligence criminelle – arme à feu Baie Saint-Paul – 1 SC Amie, …? Selon le témoignage d’un certain Andrew (Tibo?), qui a comparu à l’enquête du coroner tenue le 26 mai 1766 à Baie Saint-Paul, des hommes s’amusaient à se tirer dessus avec des armes chargées uniquement avec de la poudre. Toutefois, une décharge que l’on a attribuée à de la « mauvaise poudre », a finalement causé une blessure de 7 à 8 pouces dans la cuisse gauche de John Gagnon. Il est mort au bout de son sang en une trentaine de minutes. Un certain Amie [1] a été arrêté mais on ignore s’il a été accusé. [1] Malheureusement, son nom de famille est illisible sur le document de l’enquête du coroner.

1766, 3 février - Fillette âgée de 3 semaines

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  1766, 3 février – Fillette âgée de 3 semaines Filicide par la mère - ? Québec, Hôtel-Dieu – 1 SC Marie Dupré, sa mère de 22 ans, tenue criminellement responsable.             Selon l’enquête du coroner, qui s’est tenue le 5 février 1766, c’est une dénommée Marie-Louise Parent [1] qui a découvert le corps d’un bébé en ouvrant la porte principale de l’Hôtel-Dieu, vers 6h30 au matin du 3 février 1766. Sous le choc, elle a d’abord refermé la porte pour aller transmettre la nouvelle à une supérieure. Ensemble, les deux femmes sont revenues trois minutes plus tard pour voir l’enfant, qui gisait dans la neige. Le bébé de sexe féminin était complètement gelé. Le corps a donc été confié à un servant du nom de Louis Roberge.             L’enquête a permis de découvrir que la mère de l’enfant se nommait Marie Dupré, âgée d’environ 22 ans. Au cours des trois dernières années, elle aurait eu deux autres enfants avec un soldat du nom de Hamilton. Quant à la fillette retrouvée morte le 3

1765, 5 novembre - William Lloyd

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  1765, 5 novembre – William Lloyd Homicide à motif indéterminé – arme à feu Québec, Porte Saint-Louis – 1 SC Non élucidé. Lieutenant Hugh D. Hardin, responsable selon le coroner, …?             À la suite du meurtre de William Lloyd, le coroner Werden a demandé qu’on appréhende le lieutenant Hugh D. Hardin, du 28 e Régiment. Ce dernier a été reconnu coupable responsable du meurtre de Lloyd, qui faisait partie du 52 e Régiment de Sa Majesté. Selon le témoignage d’un soldat de 27 ans, il se trouvait à la porte Saint-Louis lorsqu’il a vu les soldats Harrison et Hutchinson s’approcher en supportant le corps d’un homme en uniforme (William Lloyd). Il a constaté que la baïonnette de Lloyd n’était plus dans son fourreau. Selon un autre militaire, commandant à la porte Saint-Louis, un coup de feu a été tiré vers 14h50 depuis un fusil à double canon. Lorsqu’il est sorti avec trois autres hommes, ils ont découvert le corps de Lloyd.             On ignore cependant si des poursuites

Les dossiers rejetés par le DHQ

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    Le Dictionnaire des Homicides commis au Québec (DHQ) s'est principalement donné deux règles dans sa politique de sélection pour mieux comptabiliser les homicides. La première se situe au niveau géographique. C'est-à-dire qu'il est essentiel que le crime ait été commis en sol québécois.     La deuxième exigence , il faut que l'homicide soit prouvé. Facile, vous me direz!? Ce n'est pas aussi évident que cela et c'est pourquoi il est nécessaire d'apporter quelques précisions.     Certains cas ambigües ont été rejetés parce qu'ils ne répondent pas aux critères de la définition d'un homicide. Par exemple, il suffit de penser aux dossiers où les corps n'ont pas été retrouvés. Ceux-là, on les considère généralement comme des disparitions. Cela peut s'avérer triste pour certaines familles qui sont convaincus d'une théorie, mais la rigueur nous oblige à respecter des règles. Bien sûr, il existe des exceptions où on peut condamner une personne

1765, 12 août - Thomas Walk

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  Homicide à motif indéterminée – arme à feu Château-Richer, Québec – 2 SC Non élucidé. Le 12 août 1765, Thomas Walk a été atteint d’un projectile d’arme à feu tiré par un inconnu. Ce meurtre s’est produit dans la paroisse de Château-Richer, à Québec. Selon le rapport du coroner, le projectile l’a heurté derrière l’oreille droite pour ressortir au-dessus de son œil droit. Walk aurait survécu durant une heure avant de rendre l’âme. [1] Selon La gazette de Québec [2] , Walk avait séjourné 16 mois à Château-Richer dans la maison de Pierre Gravel. On le disait déserteur et cinq hommes étaient à ses trousses. On a vu Walk marcher devant deux hommes armés de fusils, l’un d’eux l’a mis en joue et lui a tiré dans la tête. Un jeune homme aurait été témoin du crime. Les hommes armés ont ensuite abandonné le corps de Walk dans une grange, où il s’est éteint une heure plus tard. Le coroner a conclu qu’il s’agissait d’un meurtre commis volontairement. [3] [1] « Généalogie et hist

2024, 21-26 septembre - Kelsey Watt, 29 ans

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Nicholas Gravel et Kelsey Watt Homicide domestique par un conjoint non suicidaire? - ?   Hemmingford - ? SC   Nicholas Gravel, son conjoint, ...dossier en cours.   Le 21 septembre 2024, Kelsey Watt, 29 ans, est soudainement disparue dans la région d’ Hemmingford . Immédiatement, les médias avaient retransmis l’information selon laquelle la famille craignait pour sa sécurité, même si la jeune femme avait l’habitude de se balader toute seule dans les boisés du secteur. Des recherches ont rapidement été organisées afin de la retrouver.   Le jeudi 26 septembre, le corps de Kelsey Watt a été retrouvé, à quelques pas de chez elle. Peu de temps après cette découverte, les autorités ont procédé à l’arrestation de son conjoint, Nicholas Gravel. 131 Selon certaines sources, l’homme était aux prises avec des problèmes de consommation.   L’arrestation du conjoint pourrait laisser entrevoir la possibilité de classifier ce crime sous la catégorie des homicides domestiques par un conjoint non sui

1763, 27 janvier - Louis-Étienne Dodier, 28 ans

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  1763, 27 janvier – Louis-Étienne Dodier, 28 ans Homicide domestique par une conjointe/conflictuel [1] – Arme piquante (fourche) Saint-Vallier – 1 SC Marie-Josephte Corriveau, épouse de la victime, reconnue coupable et exécutée. Son premier mari étant mort le 25 avril 1760, en pleine tourmente de l’invasion anglaise, Marie-Josepthe Corriveau s’est remariée le 20 juillet 1761 avec Louis Dodier. [2] Selon les auteurs Ferland et Corriveau, le couple vivait dans une situation aisée sans pour autant être dans le luxe. Toutefois, une rivalité s’est installée entre Dodier et le père de sa femme, si bien que leurs disputes ont alimentés les ragots. Selon les mêmes auteurs, le caractère violent de Joseph Corriveau était bien connu, au point d’échanger des menaces sérieuses à l’endroit de son gendre. « Une hache à la main, Corriveau se précipite sur Louis Dodier. Ce dernier se retire mais revient aussitôt, armé d’un bâton, et déclare « Frappe, mais manque pas ton coup parce que, si tu

Attention à la classification!

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  Attention aux interprétations. Dans cet article, on souligne que, jusqu'à maintenant, il y a eu plus de femmes tuées dans un contexte conjugale que l'an dernier. Retenez bien: contexte conjugale. Voici le lien vers l'article en question: https://www.journaldemontreal.com/2024/09/11/deja-plus-de-femmes-tuees-en-contexte-conjugal-quen-2023-au-quebec Or, on donne une liste à la fin de cet article et je vois au moins trois dossiers qui n'ont rien à voir avec le contexte conjugale. Dans la classification du DHQ, on parle plutôt d'homicide domestique par un conjoint suicidaire ou non suicidaire. Le 16 février dernier, Elisabetta Caucci-Puglisi a été assassiné par son fils, et non un conjoint. On parle alors de matricide. Le 25 avril, Suzanne Fortin, 78 ans, était assassinée dans son logement, avec son petit chien. Encore une fois, il faudrait parler de matricide car c'est Eric Cantin, son fils, a été accusé du meurtre. Ces deux cas suffisent, je pense, à démontrer q

1752, 6 juin - Jean Favre; et Marie Bastien

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Profit personnel – Arme à feu et arme blanche Montréal – 1 SC Jean-Baptiste Goyer dit Bélisle, leur voisin de 30 ans, exécuté. Jean-Baptiste Goyer dit Bélisle a été exécuté à Montréal pour avoir volé et assassiné Jean Favre, le jardinier du verger Saint-Joseph, et sa femme, Marie Bastien. Goyer était menuisier et l’époux d’Anne Descaries. Selon La Tribune , qui a relaté l’affaire en 1882, Favre avait la réputation d’être riche et de garder beaucoup d’argent dans sa maison. Durant la nuit, Bélisle s’est introduit chez lui et l’a abattu d’un coup de pistolet. Il l’a ensuite achevé à l’aide d’un couteau de chasse. Marie Bastien a tenté de défendre son mari, mais ce courage lui a coûté la vie. Bélisle a été condamné à être exécuté en public sur la place du marché. Selon Boyer, cette cause est connue sous le nom de Légende de la Croix Rouge « parce que la tombe de Bélisle, à l’angle des rues Guy et Dorchester à Montréal, est marquée d’une croix rouge. Elle existe encore aujourd’hu

1748 - Nicolas Jacquin dit Philibert

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  Image: Pixabay Homicide argumentatif – Arme blanche (épée) Québec 1 SC Pierre-Jean-Baptiste-François-Xavier Le Gardeur de Repentigny, condamné par contumace. C’est au sujet d’un billet de logement qu’une dispute a éclaté entre Philibert et de Repentigny. Ce dernier était officier des troupes de la marine, alors que sa victime était un bourgeois. De Repentigny l’a donc tué d’un coup d’épée avant d’indemniser la veuve. Malgré cette délicate attention, il a pris la fuite pour éviter la justice. Son procès s’est fait par contumace, au terme duquel il a été condamné à mort. Selon ce que nous dit Raymond Boyer, de Repentigny serait mort en 1776 alors qu’il était devenu gouverneur de Mahé, aux Indes françaises.

1746, 1er mars - Joseph Hus dit Millet

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Homicide argumentatif – arme blanche (sabre) Région de Sorel – 1 SC Olivier-Hyacinthe Pressé, condamné à mort; et Pierre-François Rigault, banni de la colonie. Après révision du procès, Pressé a été condamné aux galères à perpétuité et Rigault absout. Le 1er mars 1746, le notaire Hyacinthe-Olivier Pressé de Trois-Rivières s’est rendu au chenal du Moine à Sainte-Anne-de-Sorel pour régler une mésentente entre Louis Lavallée et Pierre Plante dans la seigneurie de Saurel. Une fois le cas réglé, le groupe s'est arrêté à l'auberge tenue par Jean Leroux dit Provençal. Sur place, ils ont rencontré l'huissier Pierre-François Rigault qui avait aussi affaire à Sorel. Après quelques verres, Pressé s’est mis à accuser Rigault de lui avoir caché son chapeau. Pour calmer les esprits, Lavallée a invité les deux hommes à venir manger chez lui. Rigault a refusé de laisser monter Pressé dans sa carriole, forçant ce dernier à demander à Joseph Hus dit Millet de le conduire jusqu’à Yama

1746 - Jouéquin

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  Homicide à motif indéterminé   ? - ? SC   Michel Charpentier, condamné par contumace.   Michel Charpentier a été condamné par contumace pour le meurtre d ’un dénommé Jouéquin . Puisqu ’il était apparemment introuvable , l’État s’est emparé de tous les biens de Charpentier, laissant ainsi ses enfants et sa femme , Angélique Marsan , dans la rue. C’est seulement après une requête judiciaire que la femme du meurtrier a pu retrouver ses biens et reprendre un semblant de vie normale avec ses quatre enfants.