Non élucidé
L'objectif du projet DHQ est de répertorier tous les homicides qui ont été commis au Québec, incluant évidemment les affaires non résolues. Jusqu'à maintenant, le DHQ englobe plus de 750 dossiers de meurtres non élucidés. Et le compte n'est pas terminé!
N'hésitez pas à revenir régulièrement sur cette page, car j'ajouterai d'autres dossiers au fil du temps.
En voici quelques-uns...
1950, 15 avril-30 septembre – Jean-Guy Beaudin, 17
ans
Homicide argumentatif – Battu à mort – Mise en scène
Baie Missisquoi – 3 SC
Le corps de Jean-Guy Beaudin, 17
ans, a été découvert le 30 septembre 1950 dans des broussailles, à la
Pointe-Fontaine, par un jeune homme (Guy Goyette, 36 ans) qui chassait la
perdrix. Beaudin était disparu depuis le 15 avril 1950. Selon un témoin entendu
lors de l’enquête du coroner, c’est un nommé Adrien Choinière qui aurait frappé
la victime. Le corps aurait ensuite été transporté dans un garage alors que la
victime respirait encore. C’est une querelle au sujet d’une fille que Beaudin
courtisait qui serait à l’origine de l’incident du 15 avril. Par la suite,
Beaudin a disparu. On aurait laissé son corps moisir quelque temps dans un
cabanon avant de le transporter à nouveau, cette fois pour l’enterrer dans un
marais, là où il a été découvert le 30 septembre.
Le principal suspect, Adrien
Choinière, est mort peu de temps après dans un accident de la route à
Saint-Sébastien, ainsi qu’une fille qui l’accompagnait. Or, il pourrait s’agir
de la même fille qui était à l’origine de la dispute. En septembre 1951, Lucien
Deschênes a été tenu criminellement responsable suite à l’enquête du coroner.
En décembre, il a cependant été acquitté. Il a éclaté en sanglots lorsqu’il a
entendu le verdict.
1963, 12 février 1963 – Marcel Delisle
Homicide à motif indéterminé – Arme à feu (revolver)
Montréal, derrière la Café Rialto, 1217 rue Saint-Laurent – 1 SC
Marcel
Delisle était concierge dans une maison de chambres. Il a été tué d’une balle
de revolver. Son corps gisait dans un banc de neige à l’arrière du Café Rialto
quand deux policiers l’ont trouvé dans la nuit du 12 février 1963. Selon La
Presse, il y aurait un lien à faire avec le meurtre d’Antonio Sylvain, 27
ans, lui aussi tué d’une balle de revolver. Sylvain était considéré comme un
habitué de la Main. [1963, 31 mai – Antonio Sylvain]
L’enquête
du coroner a été conduite par Me Marcel Trahan, mais comme il n’y avait aucun
suspect dans le dossier, il a remis son verdict sine die.[1]
1963, 1er-7 juin – Huguette Gauthier, 18
ans
Homicide sexuel? – Noyade – Viol
Sorel - ?
SC
Huguette Gauthier, originaire de
Chicoutimi, était la fille de Napoléon Gauthier, un cultivateur du rang 9 à
Saint-Ambroise de Chicoutimi. Huguette avait quitté sa région natale pour venir
travaillait comme serveur dans un restaurant de Sorel. Le 1er juin
1963, elle a complètement disparue. On devait la retrouver noyée dans les eaux
du Saint-Laurent, en face de Sorel. Dès le départ, les journaux ont annoncé qu’elle
aurait été jetée à l’eau après avoir subi des mauvais traitements. On a même
allégué que l’assassin avait voulu cacher son crime en la jetant à l’eau.
L’autopsie a permis de révéler qu’Huguette
a été violée. Toutefois, on commençait à douter du meurtre car tout ce qu’on
pouvait prouver c’est qu’elle était morte par noyade. En revanche, on
recherchait activement Jean-Guy Perreault, 20 ans, comme témoin important. Il était
la dernière personne qui avait été vue en compagnie d’Huguette. Le 1er
juin. Selon certaines informations, ils avaient même passé la soirée en
compagnie d’un autre couple dans un club de Sorel. « Selon la version de
Perreault, lors d’une ballade près du fleuve, un jeune homme que la jeune fille
a semblé reconnaître se serait présenté et Perreault les auraient laissés seuls
ensemble. »[1]
Lors de l’enquête du coroner,
Perreault a été tenu criminellement responsable, après quoi on l’a accusé du
meurtre de la jeune femme. Pourtant, il a continué de nier sa culpabilité. Le soir
du drame, une témoin a affirmé avoir croisé Perreault qui était en état d’ébriété
avancé et qui lui a dit : « Toi, tu dois savoir nager, je vais te
tirer à l’eau toi aussi. » Elle n’était pas certaine d’interpréter cela
comme une menace.
Le 17 janvier 1964, Perreault a
été acquitté. Il était défendu par Me Rodrigue Lemoyne, un jeune avocat qui en
était à sa première cause du genre.
1963, 30 mai-1er juin – Antonio Sylvain, 27 ans
Meurtre par contrat? – Arme à feu
Montréal, 260 carré Saint-Louis – ? SC
Antonio
Sylvain, 27 ans, a été retrouvé mort sur l’île Sainte-Hélène le 7 juin 1963. On l'a retrouvé derrière le restaurant Hélène de Champlain. Il
a été tué d’une balle de revolver. Selon La Presse, le fait de retrouver
Sylvain mort a permis aux policiers de fermer le dossier sur le meurtre non
résolu de Marcel Delisle, tué le 12 février 1963. En effet, Sylvain aurait été
leur principal suspect dans cette affaire. Ironiquement, le crime qui a coût la
vie à Sylvain resterait lui aussi non résolu.
Sylvain était un habitué de la « Main » et fortement soupçonné du meurtre de Delisle. « La police l’avait détenu dans ses cellules durant une semaine, a-t-on appris de sources dignes de foi. Cependant, les limiers n’ont pu lui arracher des aveux malgré un interrogatoire très serré. »[1] Sylvain était aussi surnommé « l’indésirable » de la Main, affirmait La Presse. Pour sa part, Dimanche-Matin l’a désigné comme un « valet » de la pègre, et aussi un « messager » ou alors un trouble-fête. L’autopsie a démontré qu’on l’avait assommé avant qu’on lui tire une balle en pleine tête.
[1]
« Lui-même était soupçonné : La découverte de Sylvain assassiné
permet de mettre fin à d’autres recherches », La Presse, 8 juin
1963.
1963, 12 juin – André Geoffroy, alias Georgetti, 57
ans
Meurtre par contrat – Arme à feu (revolver calibre .38)
Montréal, 1278 rue Saint-André, cabaret Les ponts de Paris – 1 SC
« André
Geoffroy, un personnage légendaire du quartier des boîtes de nuit de Montréal,
qui était d’ailleurs connu sous le sobriquet de « Roi de la Main », a
été tué de trois balles de revolver, mercredi soir, au cabaret « Les ponts
de Paris », situé rue St-André. »[1]
« Le
meurtre a été commis sous les yeux d’une vingtaine de clients horrifiés. Le
meurtrier a pris ses jambes à son cou après son forfait, échappant à un employé
de l’établissement qui s’était lancé à ses trousses. L’assassin est disparu
dans la foule sur le boulevard Dorchester. » Geoffroy connaissait non
seulement du succès dans le milieu des cabarets mais il avait déjà été échevin pour
la ville de Montréal-Nord. « Le cabaretier mesurait à peine cinq pieds et
six pouces mais il avait un tour de taille imposant puisqu’il pesait au-delà de
200 livres. L’an dernier, Geoffroy avait été détenu pendant trois jours par les
limiers municipaux pour être interrogé en rapport avec un meurtre commis dans
l’est de la ville. Peu de temps après sa libération, il avait été trouvé à
moitié mort sur le coin d’une rue où quatre fiers-à-bras l’avaient battu à
coups de bâtons de baseball. Grâce à sa constitution robuste, il s’était
rapidement rétabli et il était revenu à son ancien commerce de cabaretier. »
Selon le Montréal-Matin,
le tueur à gages qui s’était occupé d’éliminer Geoffroy était d’origine
italienne. Selon un témoin, c’est vers 22h00, tout de suite après son entrée
dans le cabaret, que Geoffroy a été abattu. Le tueur à gages a été décrit comme
un homme de 5 pieds et six pouces, pesant 140 livres, avec des verres fumés. Il
s’est approché par derrière sa cible et l’a tiré à bout portant alors que
Geoffroy parlait à un client. Selon certains témoins, le tueur avait bu trois
verres de cognac avant de passer à l’action. Il attendait visiblement l’arrivée
de sa victime. Aux dires d’un témoin, il paraissait très calme.
Par
ailleurs, Montréal-Matin présentait sa version du mobile :
« Selon certaines personnes, sa participation à quelques attentats, dont
celui de Michel Listorti, il y a une quinzaine de mois, aurait soulevé l’ire de
certains membres de la pègre qui aurait mis sa tête à prix. »
[1]
Le Devoir, 14 juin 1963.
1963, 12-13 juillet –Aline Lorenzo Crevier, 52 ans
Homicide commis lors d’un vol? – Arme blanche (couteau)
Sainte-Anne-de-Bellevue – 1 SC
Pendant que
se déroulait le drame, Lorenzo Crevier, le mari de la victime, était déjà au
lit. On a finalement réussi à le joindre vers 2h30 de la nuit.
Évidemment, les enquêteurs ont
cherché un mobile. Le sac de la victime semble avoir été volé. On n’a retrouvé
ni son sac ni le maillot de bain qu’elle devait acheter ce soir-là, ni l’un de
ses souliers. Ce dernier détail semble d’ailleurs étrange. Mme Crevier n’avait
pas d’ennemi, du moins d’après son entourage.
En septembre 1963, Photo-Journal
est revenu sur l’affaire, entre autres pour souligner qu’on offrait 1 000$
de récompense pour toute nouvelle information. Pour l’occasion, le journaliste
Jules Béliveau a rencontré Lorenzo Crevier, celui qui offrait la récompense. « M.
Crevier, qui fut détenu pour interrogatoire, avoue ne pas avoir eu lui-même
l’idée de l’offre. « C’est quelqu’un qui m’a suggéré de faire ça, dit-il.
J’y ai pensé un peu. Vu que c’était de l’argent gagné par ma femme, je l’ai mis
en banque devant deux témoins. »
-
Vous tenez tant que cela à ce que le coupable
soit découvert?
-
Ça me soulagerait. Je l’aimerais pas beaucoup,
le gars qui a fait ça. C’est peut-être un maniaque…
De la bouche du veuf, le
journaliste a ensuite appris que Mme Crevier était la femme la plus élégante dans
son milieu de travail. Elle passait pour beaucoup plus jeune que ses 52 ans.
En 1966, un journal est
brièvement revenu sur l’affaire, mais le meurtre d’Aline Crevier n’a jamais été
élucidé.
1963, 10-18 juillet – Bruno Désilet, 49 ans
Homicide à motif indéterminé – Arme à feu – Mise en scène
Nicolet - ? SC
Le 18 juillet 1963, la conjointe
de Bruno Désilet a signalé sa disparition. Agriculteur de métier, Bruno vivait
avec sa famille dans la région de Nicolet. Il a été vu pour la dernière fois
alors qu’il marchait en bordure du rang du Petit-Saint-Esprit, le 10 juillet
1963.
Le 18 juillet, deux pêcheurs ont
retrouvé son corps sur une petite île de la rivière Nicolet. Étrangement, son
ou ses assassins avaient tenté de l’enterrer partiellement. Le corps était
enfoui sous de la glaise. L’autopsie a confirmé qu’il s’agissait d’un meurtre. Selon
La Presse, on aurait constaté la présence d’un trou à l’arrière de la
tête de la victime. Elyzée Lemire a aussi été interrogé comme témoin important,
mais on l’a relâché, faute de preuve. Les policiers avaient trouvé une carabine
dans sa cabane.
Selon un journal local, « Il
y a quelque temps, les recherches avaient apporté du neuf au sujet de ce
meurtre, alors qu’on découvrait qu’il serait mort à la suite d’une beuverie à
laquelle aurait participé quatre ou cinq personnes. »[1]
Désilet était le père de 10 enfants qui n’ont jamais su qui avait tué leur
père.
Le 20 décembre 1963, le journal La
Boussole a annoncé que le coroner reprendrait bientôt son enquête puisque,
apparemment, il y avait du nouveau dans le dossier. Il existait une rumeur
selon laquelle on s’apprêtait à arrêter le meurtrier, ce qui a attiré environ
150 personnes aux audiences du coroner. Mais il s’est avéré qu’il s’agissait d’une
rumeur, ce qui a obligé le coroner à rendre un verdict de responsabilité
criminelle envers un ou plusieurs inconnus.
1964, 17 juillet – Jean-Claude Tanguay, 22 ans
Homicide à motif indéterminé – Fracture du crâne.
Québec, en face du 73 rue Sainte-Anne – 1 SC
Le 17 juillet 1964, en face du 73
rue Sainte-Anne, à Québec, Jean-Claude Tanguay marchait tranquillement
lorsqu’il a été attaqué par une personne qui a aussitôt pris la fuite. Tanguay
aurait été poussé et c’est en tombant qu’il s’est blessé mortellement.
Selon l’autopsie, le jeune homme
a succombé à une hémorragie consécutive à une fracture intracrânienne à la face
temporo-pariétale droite. La police recherchait l’agresseur, qu’on a décrit
comme un jeune homme grand. Dans les poches de Tanguay, on a retrouvé la somme
de 7,50$, ce qui éloigne la possibilité du vol comme motivation mais qui ne
l’écarte pas complètement.
En novembre 1965, deux détenus du
pénitencier Saint-Vincent-de-Paul ont été ramenés à Québec afin de témoigner
dans l’enquête du coroner qui s’ouvrait enfin après plus d’un an.
Le 17 juillet 1964, en face du 73
rue Sainte-Anne, à Québec, Jean-Claude Tanguay marchait tranquillement
lorsqu’il a été attaqué par une personne qui a aussitôt pris la fuite. Tanguay
aurait été poussé et c’est en tombant qu’il s’est blessé mortellement.
Selon l’autopsie, le jeune homme
a succombé à une hémorragie consécutive à une fracture intracrânienne à la face
temporo-pariétale droite. La police recherchait l’agresseur, qu’on a décrit
comme un jeune homme grand. Dans les poches de Tanguay, on a retrouvé la somme
de 7,50$, ce qui éloigne la possibilité du vol comme motivation mais qui ne
l’écarte pas complètement.
En novembre 1965, deux détenus du
pénitencier Saint-Vincent-de-Paul ont été ramenés à Québec afin de témoigner
dans l’enquête du coroner qui s’ouvrait enfin après plus d’un an.
1964, 17 septembre – Aimé « Rocky »
Brunette
Rocky Brunette |
Vimont, Auberge du Castor – 1 SC
Le 17 septembre
1964, Aimé « Rocky » Brunette, portier à l’auberge du Castor, à
Vimont, en banlieue nord de Montréal, a été abattu de trois coups de feu tirés
par trois hommes sur le terrain de stationnement de l’auberge. Rapidement,
« Plusieurs suspects, membres de la pègre montréalaise, ont été interrogés
en rapport avec le meurtre de Aimé « Rocky » Brunette, mais aucune
accusation n’a encore été portée dans cette affaire. »[1]
Quelques
minutes seulement avant le meurtre, Maurice Poirier et Robert Collin se
trouvaient dans l’auberge. Poirier aurait même échangé quelques paroles avec
Brunette. Une rumeur voulait que le troisième tireur ait été Robert Gignac, un
homme de main de Lucien Rivard.
Le célèbre
caïd de la drogue Lucien Rivard aurait confié à Brunette la mission de remettre
20 000$ à Me Pierre Lamontagne pour le convaincre de renoncer à se battre
pour extrader Rivard vers les États-Unis. En fait, Brunette aurait été éliminé
parce qu’il n’aurait pas remis l’argent comme il le devait. Le 25 septembre
1964, le juge Claude Prévost ordonnait l'extradition de Rivard vers le Texas,
mais aussi celles de Raymond Jones, Julien Gagnon, et Charles-Émile Groleau.
Le 25 novembre 1964, le
gouvernement du Canada annonçait la création d'une commission royale d'enquête
présidée par le juge Frédéric Dorion pour faire enquête « sur les allégations
relatives à des incitations irrégulières et à des pressions abusives auxquelles
on aurait eu recours en vue d'influencer l’avocat qui s'occupe de la requête en
extradition de Lucien Rivard. »
Robert Gignac a été accusé pour
le meurtre de Brunette, mais son procès a été retardé par la commission
d’enquête du juge Dorion. Gignac y est d’ailleurs apparu comme témoin vedette.
Finalement, en février 1967, Me Réal Brunet, procureur permanent de la
Couronne, a déposé un document provenant du ministère de la Justice et dans
lequel on disait que le ministère abandonnait les accusations contre Gignac. Le
meurtre de Brunette était donc destiné à demeurer non élucidé.
Quelques
minutes seulement avant le meurtre, Maurice Poirier et Robert Collin se
trouvaient dans l’auberge. Poirier aurait même échangé quelques paroles avec
Brunette. Une rumeur voulait que le troisième tireur ait été Robert Gignac, un
homme de main de Lucien Rivard.
Le célèbre
caïd de la drogue Lucien Rivard aurait confié à Brunette la mission de remettre
20 000$ à Me Pierre Lamontagne pour le convaincre de renoncer à se battre
pour extrader Rivard vers les États-Unis. En fait, Brunette aurait été éliminé
parce qu’il n’aurait pas remis l’argent comme il le devait. Le 25 septembre
1964, le juge Claude Prévost ordonnait l'extradition de Rivard vers le Texas,
mais aussi celles de Raymond Jones, Julien Gagnon, et Charles-Émile Groleau.
Le 25 novembre 1964, le
gouvernement du Canada annonçait la création d'une commission royale d'enquête
présidée par le juge Frédéric Dorion pour faire enquête « sur les allégations
relatives à des incitations irrégulières et à des pressions abusives auxquelles
on aurait eu recours en vue d'influencer l’avocat qui s'occupe de la requête en
extradition de Lucien Rivard. »
Robert Gignac a été accusé pour
le meurtre de Brunette, mais son procès a été retardé par la commission
d’enquête du juge Dorion. Gignac y est d’ailleurs apparu comme témoin vedette.
Finalement, en février 1967, Me Réal Brunet, procureur permanent de la
Couronne, a déposé un document provenant du ministère de la Justice et dans
lequel on disait que le ministère abandonnait les accusations contre Gignac. Le
meurtre de Brunette était donc destiné à demeurer non élucidé.
1964, 5 octobre – Joseph Béland, 58 ans
Joseph Béland |
Louiseville, manufacture Empire Shirt – 1 SC
Joseph Béland était
gardien de nuit pour la manufacture Empire Shirt, à Louiseville. Au cours de la
nuit du 5 octobre 1964, son collègue Georges-Étienne Lebrun, 45 ans, a ouvert
la porte, croyant que son remplaçant arrivait pour son quart de nuit, mais il s’est
plutôt retrouvé face à trois bandits cagoulés. Il a sauvagement été battu.
Lorsque Béland s’est présenté, il a été ligoté et enseveli « sous une
lourde pile de matériel où il est mort suffoqué. »[1] C’est
à cet endroit que les policiers allaient le retrouver, peu de temps après.
Pendant ce
temps, les bandits enveloppaient le coffre-fort de linge humide avant de le
faire sauter. Malheureusement pour eux, le coffre-fort contenait seulement des
papiers sans valeur. Frustrés, ils ont assommé Lebrun avant de quitter les
lieux.
Une heure
plus tard, Lebrun reprenait conscience et réussissait à se défaire de ses liens.
Il a immédiatement demandé de l’aide. Il a fallu du temps pour découvrir le
corps de Béland, qui était encore bien caché. La police a ensuite érigé des
barrages routiers pour tenter d’intercepter les criminels, mais en vain. Béland
était un célibataire de 58 ans qui travaillait pour la compagnie depuis
plusieurs années.
Un individu a été intercepté par
la Sûreté provinciale, mais il semble que cela n’ait rien donné. Une récompense
de plusieurs centaines de dollars a été offerte mais l’enquête n’a pas
progressé.
En février 1967, Le
Nouvelliste a publié un article selon lequel la police était sur le point
de résoudre le meurtre de Béland. « Des développements semblent vouloir
confirmer, présentement, que le frère d’un policier de la Sûreté provinciale,
qui aurait participé à des vols à main armée, à Montréal (et congédié depuis),
serait soupçonné de ce meurtre, commis à Louiseville, en octobre 1964. »[2] On
est allé jusqu’à écrire que la police détenait quatre suspects, sans toutefois
les identifier.
Le Petit Journal est allé
plus loin en fournissant les noms de ces quatre suspects : Robert
« Bob » Desjardins, Normand Lépine, Létourneau dit « le Pic à
l’Étourneau » et Henri Frappier. Le dévoilement de ces noms n’a cependant
pas fait progresser l’enquête.
Quoi qu’il en soit, le meurtre de
Béland n’a jamais été résolu.
Joseph Béland était
gardien de nuit pour la manufacture Empire Shirt, à Louiseville. Au cours de la
nuit du 5 octobre 1964, son collègue Georges-Étienne Lebrun, 45 ans, a ouvert
la porte, croyant que son remplaçant arrivait pour son quart de nuit, mais il s’est
plutôt retrouvé face à trois bandits cagoulés. Il a sauvagement été battu.
Lorsque Béland s’est présenté, il a été ligoté et enseveli « sous une
lourde pile de matériel où il est mort suffoqué. »[1] C’est
à cet endroit que les policiers allaient le retrouver, peu de temps après.
Pendant ce
temps, les bandits enveloppaient le coffre-fort de linge humide avant de le
faire sauter. Malheureusement pour eux, le coffre-fort contenait seulement des
papiers sans valeur. Frustrés, ils ont assommé Lebrun avant de quitter les
lieux.
Une heure plus tard, Lebrun reprenait conscience et réussissait à se défaire de ses liens. Il a immédiatement demandé de l’aide. Il a fallu du temps pour découvrir le corps de Béland, qui était encore bien caché. La police a ensuite érigé des barrages routiers pour tenter d’intercepter les criminels, mais en vain. Béland était un célibataire de 58 ans qui travaillait pour la compagnie depuis plusieurs années.
Un individu a été intercepté par
la Sûreté provinciale, mais il semble que cela n’ait rien donné. Une récompense
de plusieurs centaines de dollars a été offerte mais l’enquête n’a pas
progressé.
En février 1967, Le
Nouvelliste a publié un article selon lequel la police était sur le point
de résoudre le meurtre de Béland. « Des développements semblent vouloir
confirmer, présentement, que le frère d’un policier de la Sûreté provinciale,
qui aurait participé à des vols à main armée, à Montréal (et congédié depuis),
serait soupçonné de ce meurtre, commis à Louiseville, en octobre 1964. »[2] On
est allé jusqu’à écrire que la police détenait quatre suspects, sans toutefois
les identifier.
Le Petit Journal est allé
plus loin en fournissant les noms de ces quatre suspects : Robert
« Bob » Desjardins, Normand Lépine, Létourneau dit « le Pic à
l’Étourneau » et Henri Frappier. Le dévoilement de ces noms n’a cependant
pas fait progresser l’enquête.
Quoi qu’il en soit, le meurtre de
Béland n’a jamais été résolu.
1964, 10 octobre – Femme dans la quarantaine
Homicide à motif indéterminé – ?
Saint-Hubert, chemin Côte-Noire - ? SC
Le 9 novembre 1964, c’est un
fermier du nom de Joseph Charron qui a fait la découverte d’un corps en se
rendant sur ses terres. Il a aussitôt alerté la police et des enquêteurs de la
Sûreté provinciale ont accouru sur les lieux. Le cadavre, celui d’une femme,
qui gisait dans un fossé sur le chemin Côte-Noire, entre Saint-Hubert et
Brossardville, portait de nombreuses marques de violence. Dès les premières
constatations, les enquêteurs ont estimé l’âge de la victime entre 40 et 50
ans. Elle avait une blessure ouverte à la tête et certains de ses vêtements
semblaient avoir été arrachés.
Le 9 novembre 1964, c’est un
fermier du nom de Joseph Charron qui a fait la découverte d’un corps en se
rendant sur ses terres. Il a aussitôt alerté la police et des enquêteurs de la
Sûreté provinciale ont accouru sur les lieux. Le cadavre, celui d’une femme,
qui gisait dans un fossé sur le chemin Côte-Noire, entre Saint-Hubert et
Brossardville, portait de nombreuses marques de violence. Dès les premières
constatations, les enquêteurs ont estimé l’âge de la victime entre 40 et 50
ans. Elle avait une blessure ouverte à la tête et certains de ses vêtements
semblaient avoir été arrachés.
1965, 28 février – Réjean Lavoie, 27 ans
Meurtre par contrat – Arme à feu
Chomedey, 450 boulevard Labelle, près de la 76e Rue – 1 SC
Réjean Lavoie
Dans la nuit du 28 février 1965,
une femme est entrée au restaurant Chomedey B.Q., situé au 450 boulevard
Labelle, près de la 76e Rue, à Chomedey, en déclarant qu’un homme
gisait dans une mare de sang, à l’extérieur. La police est rapidement arrivée
sur les lieux, vers 1h50. Réjean Lavoie, 27 ans, de Chomedey, a été trouvé avec
une balle dans la tête : le projectile, qui avait pénétré dans la joue
gauche, est ressorti par l’oreille. Réjean Lavoie était un récidiviste qui
venait de compléter une peine de trois mois de prison à Bordeaux. L’enquête a
immédiatement été orientée vers la piste du règlement de compte.[1]
Selon le site La Mémoire du Québec, Lavoie était connu pour avoir dirigé
le groupe qui avait administré une râclée au caïd de la drogue Lucien Rivard.
Lucille Séguin
En mai 1968, le journaliste
Jean-Claude Asselin a publié un article dans La Patrie en affirmant que
la police savait qui avait tué Lavoie mais qu’elle manquait de preuve pour
aller de l’avant. En fait, une certaine Lucille Séguin savait tout de cette
affaire mais refusait de parler. Lucille était serveuse dans le restaurant près
duquel Lavoie a été assassiné en 1965. Après le crime, elle s’était réfugiée
aux États-Unis pour assurer sa sécurité. En 1968, elle était de retour au
Canada, mais elle refusait toujours de parler.Lucille avait pris une sage
décision de garder le silence, puisqu’une autre femme, Jacqueline Lauzon, avait
été sauvagement battue et laissée pour morte en 1965 parce qu’elle savait des
choses en lien avec le meurtre de Lavoie. Asselin ajoutait que l’assassin de
Lavoie avait été arrêté peu de temps après en 1965 pour un autre crime.
[1]
« Meurtre d’un récidiviste », La Presse, 1er mars
1965.
Réjean Lavoie |
Dans la nuit du 28 février 1965, une femme est entrée au restaurant Chomedey B.Q., situé au 450 boulevard Labelle, près de la 76e Rue, à Chomedey, en déclarant qu’un homme gisait dans une mare de sang, à l’extérieur. La police est rapidement arrivée sur les lieux, vers 1h50. Réjean Lavoie, 27 ans, de Chomedey, a été trouvé avec une balle dans la tête : le projectile, qui avait pénétré dans la joue gauche, est ressorti par l’oreille. Réjean Lavoie était un récidiviste qui venait de compléter une peine de trois mois de prison à Bordeaux. L’enquête a immédiatement été orientée vers la piste du règlement de compte.[1] Selon le site La Mémoire du Québec, Lavoie était connu pour avoir dirigé le groupe qui avait administré une râclée au caïd de la drogue Lucien Rivard.
Lucille Séguin |
Lucille avait pris une sage décision de garder le silence, puisqu’une autre femme, Jacqueline Lauzon, avait été sauvagement battue et laissée pour morte en 1965 parce qu’elle savait des choses en lien avec le meurtre de Lavoie. Asselin ajoutait que l’assassin de Lavoie avait été arrêté peu de temps après en 1965 pour un autre crime.
[1]
« Meurtre d’un récidiviste », La Presse, 1er mars
1965.
1965, 21 mai-? – Émile Pelchat, 46 ans
Homicide commis lors d’un vol – (considéré mort)
Saint-Nazaire-de-Dorchester, rang 4 – au moins 1 SC
Le 21 mai 1965, Émile Pelchat, un
cultivateur célibataire de de Saint-Nazaire de Dorchester, a disparu de chez
lui. Il aurait été abattu et enterré à la suite d’une soirée. Dès le lendemain,
samedi 22 mai, des recherches ont été organisées dans le but de le retrouver. « La
police révèle que Emile Pelchat s’est rendu vendredi dernier [21 mai] chez M.
Odilon Fillion pour y faire un téléphone. À ce moment il était 1h moins 20 et
était accompagné de son chien. M. Pelchat n’aurait demeuré chez M. Fillion que
pour une période de cinq minutes. […] Le célibataire de 46 ans vivait seul dans
sa propriété qu’il avait achetée, cet hiver. Jeudi soir dernier M. Pelchat a
été vu à l’hôtel Jolin de Saint-Léon-de-Standon, à la soirée de noces de M. et
Mme Jean-Marc Fillion. Quelques jours auparavant, M. Émile Pelchat aurait payé
un montant d’environ 650$ à M. Oliva Pelchat, pour l’achat d’animaux. »[1]
À partir du dimanche 23 mai, la
Sûreté provinciale a pris les choses en main, à la demande du curé Perron et du
maire Léo Bélanger. Ainsi a-t-on appris que Pelchat était un homme très ordonné
et qu’il connaissait les bois comme le fond de sa poche. Le disparu mesurait 5
pieds et 4 pouces et pesait 153 livres.
En juin 1965, La Presse
soulignait que Pelchat avait probablement été victime d’un meurtre. « Célibataire,
M. Pelchat est connu comme un homme fortuné et les policiers ont trouvé chez
lui des empreintes et certains indices qui permettent de croire à un acte de
violence. […] Les policiers croient qu’il a été tué et enterré. La journée de
sa disparition, une automobile suspecte aurait circulé dans le voisinage de
St-Nazaire, selon certaines informations, et les policiers recherchent les
individus qui se trouvaient dans cette auto. »[2]
En janvier 1966, La Presse
est de nouveau revenue sur le sujet, cette fois pour souligner à ses lecteurs
que « La police suppose que M. Pelchat a été kidnappé au moment où il
retournait chez lui. Selon la version de plusieurs témoins, la disparition de M.
Pelchat qui passait pour être un cultivateur à l’aise, coïnciderait avec la
présence de quatre individus aux allures louches qui ont été aperçus dans les
rues du village de St-Nazaire, situé à une quarantaine de milles au sud-est de
Québec. »[3]
L’affaire n’a jamais été élucidé.
Le 21 mai 1965, Émile Pelchat, un
cultivateur célibataire de de Saint-Nazaire de Dorchester, a disparu de chez
lui. Il aurait été abattu et enterré à la suite d’une soirée. Dès le lendemain,
samedi 22 mai, des recherches ont été organisées dans le but de le retrouver. « La
police révèle que Emile Pelchat s’est rendu vendredi dernier [21 mai] chez M.
Odilon Fillion pour y faire un téléphone. À ce moment il était 1h moins 20 et
était accompagné de son chien. M. Pelchat n’aurait demeuré chez M. Fillion que
pour une période de cinq minutes. […] Le célibataire de 46 ans vivait seul dans
sa propriété qu’il avait achetée, cet hiver. Jeudi soir dernier M. Pelchat a
été vu à l’hôtel Jolin de Saint-Léon-de-Standon, à la soirée de noces de M. et
Mme Jean-Marc Fillion. Quelques jours auparavant, M. Émile Pelchat aurait payé
un montant d’environ 650$ à M. Oliva Pelchat, pour l’achat d’animaux. »[1]
À partir du dimanche 23 mai, la
Sûreté provinciale a pris les choses en main, à la demande du curé Perron et du
maire Léo Bélanger. Ainsi a-t-on appris que Pelchat était un homme très ordonné
et qu’il connaissait les bois comme le fond de sa poche. Le disparu mesurait 5
pieds et 4 pouces et pesait 153 livres.
En juin 1965, La Presse
soulignait que Pelchat avait probablement été victime d’un meurtre. « Célibataire,
M. Pelchat est connu comme un homme fortuné et les policiers ont trouvé chez
lui des empreintes et certains indices qui permettent de croire à un acte de
violence. […] Les policiers croient qu’il a été tué et enterré. La journée de
sa disparition, une automobile suspecte aurait circulé dans le voisinage de
St-Nazaire, selon certaines informations, et les policiers recherchent les
individus qui se trouvaient dans cette auto. »[2]
En janvier 1966, La Presse
est de nouveau revenue sur le sujet, cette fois pour souligner à ses lecteurs
que « La police suppose que M. Pelchat a été kidnappé au moment où il
retournait chez lui. Selon la version de plusieurs témoins, la disparition de M.
Pelchat qui passait pour être un cultivateur à l’aise, coïnciderait avec la
présence de quatre individus aux allures louches qui ont été aperçus dans les
rues du village de St-Nazaire, situé à une quarantaine de milles au sud-est de
Québec. »[3]
L’affaire n’a jamais été élucidé.
1965, 22 mai – 11 mai 1966 – André Paquette, 44 ans;
et Alice Rioux, 24 ans
Meurtre par contrat? - ? – Mise en scène
Laurentides, Piedmont / Près du Mont-Rolland – 2 SC
André Durocher devant le coroner.
André Paquette et Alice Rioux ont
été assassiné dans leur résidence d’été de Piedmont le 22 mai 1965. La police
en était du moins convaincue puisque le couple a complètement disparu à cette
date. Leur certitude s’est confirmée le 11 mai 1966 lorsque les deux corps ont
été retrouvés aux limites de Mont-Rolland. Rapidement, on a parlé de
l’important montant d’argent que Paquette avait l’habitude de transporter sur
lui. Mais cette somme, apparemment, provenait de sa part du butin en lien avec
le vol d’un million perpétré au détriment d’un camion postal le 30 mars 1964, à
Montréal.
En fait, Paquette était considéré
comme le cerveau d’une bande qui avait réussi à prendre 1,4$ Millions. Alice
Rioux était considérée comme « sa ménagère ». Les tueurs avaient
couvert leurs corps de chaux vive. On croit aussi que Paquette avait hébergé
Lucien Rivard peu après son évasion de la prison de Bordeaux.
L’enquête du coroner a pu
s’ouvrir au début de juin 1966. Le témoin important était alors André Durocher,
copain d’évasion de Lucien Rivard. Il a d’ailleurs été tenu criminellement responsable
du double meurtre. Le 4 juin 1966, alors qu’il était détenu à l’intérieur du
quartier général de la Sûreté provinciale, au 360 rue McGill, Durocher a trouvé
le moyen de se suicider. Il s’est pendu avec sa ceinture en la fixant à la
pomme de douche. Il n’a donc pas eu à répondre du double meurtre devant les
tribunaux.
André Durocher devant le coroner.
André Paquette et Alice Rioux ont
été assassiné dans leur résidence d’été de Piedmont le 22 mai 1965. La police
en était du moins convaincue puisque le couple a complètement disparu à cette
date. Leur certitude s’est confirmée le 11 mai 1966 lorsque les deux corps ont
été retrouvés aux limites de Mont-Rolland. Rapidement, on a parlé de
l’important montant d’argent que Paquette avait l’habitude de transporter sur
lui. Mais cette somme, apparemment, provenait de sa part du butin en lien avec
le vol d’un million perpétré au détriment d’un camion postal le 30 mars 1964, à
Montréal.
En fait, Paquette était considéré
comme le cerveau d’une bande qui avait réussi à prendre 1,4$ Millions. Alice
Rioux était considérée comme « sa ménagère ». Les tueurs avaient
couvert leurs corps de chaux vive. On croit aussi que Paquette avait hébergé
Lucien Rivard peu après son évasion de la prison de Bordeaux.
L’enquête du coroner a pu s’ouvrir au début de juin 1966. Le témoin important était alors André Durocher, copain d’évasion de Lucien Rivard. Il a d’ailleurs été tenu criminellement responsable du double meurtre. Le 4 juin 1966, alors qu’il était détenu à l’intérieur du quartier général de la Sûreté provinciale, au 360 rue McGill, Durocher a trouvé le moyen de se suicider. Il s’est pendu avec sa ceinture en la fixant à la pomme de douche. Il n’a donc pas eu à répondre du double meurtre devant les tribunaux.
Homicide sexuel – Objet contondant – Viol
Saint-Lin-des-Laurentides - ? SC
Sur son avant-bras gauche, on a découvert un tatouage qui
disait « Mike ». Et à un de ses doigts se trouvait une une
bague qui portait l’inscription : « Plus qu’hier et moins que
demain ». Quelques jours avant sa mort, Danny avait fait la rencontre
d’une bande de motards qui consommait beaucoup de drogue. On l’avait d’ailleurs
vu partir avec l’un d’eux.
Au moment de sa mort, Danny habitait au 7501 rue Rousselot,
à Montréal. Un coup de fil anonyme passé aux locaux du journal Dimanche-Matin prétendait que Danny avait été victime des motards. La jeune femme pesait 97 livres et
mesurait seulement 5 pieds et demi. Ses dents naturelles étaient en parfait
état. La cicatrice à son sourcil gauche et son tatouage ont permis de confirmer
son identité. Elle avait de longs cheveux brun bouclés et des yeux bleus.
Selon le Dimanche-Matin, l’informateur anonyme
connaissait bien la victime, mais il a refusé d’en dire davantage. Toutefois,
il a laissé cet étrange message : « Allez enquêter au Carré
Saint-Louis et parmi la bande de motards qui s’y trouve. Vous trouverez tout
ce que vous cherchez! »
Danielle Thomas a finalement été inhumé à East Angus, en Estrie.
2006, 16 mai – François Marenger
Daniel Marenger, en 2007. |
Canton de Roxton, 811 rang Sainte-Geneviève.
Le 16 mai 2006, les pompiers ont
été appelés dans le rang Saint-Geneviève, dans le Caton de Roxton, car une
maison était en flammes. À leur arrivée, Daniel Marenger, 52 ans, se trouvait
au pied de la boîte aux lettres de la résidence. Il avait le visage brûlé et il
lui manquait trois doigts à la main gauche. Un peu plus tard, dans les
décombres, les pompiers ont trouvé le cadavre de son frère, François. Celui-ci était
non seulement calciné mais on l’avait aussi démembré. Sur son lit d’hôpital, quelques
jours plus tard, Daniel sera arrêté et accusé du meurtre de son frère. Selon lui,
cependant, il a toujours maintenu par la suite que l’incendie avait été allumé
par « des agresseurs ».
En octobre 2006, il a dû subir
une évaluation psychiatrique mais il a été jugé apte à subir son procès. Le 10
avril 2007, c’était le début de son enquête préliminaire. Celle-ci a commencé
par une surprise : la poursuite abandonnait l’accusation de meurtre. On manquait
de preuve. Toutefois, deux autres chefs d’accusation continuaient de coller à
la peau de Marenger : profanation de cadavre et incendie criminel.
Le 18 mai 2007, l’avocat de
Marenger a demandé au juge que son client puisse retrouver sa liberté en
attendant la fin du procès, mais quelques jours plus tard il a retiré sa requête.
Finalement, le 22 août 2007,
Daniel Marenger a été acquitté. Officiellement, cela signifiait que le meurtre
de son frère (on le présume par le démembrement, même si cela ne peut être sûr
à 100%), reste un mystère. Les « agresseurs », mentionnées par Daniel
Marenger, n’ont jamais été retrouvés.
Le 16 mai 2006, les pompiers ont
été appelés dans le rang Saint-Geneviève, dans le Caton de Roxton, car une
maison était en flammes. À leur arrivée, Daniel Marenger, 52 ans, se trouvait
au pied de la boîte aux lettres de la résidence. Il avait le visage brûlé et il
lui manquait trois doigts à la main gauche. Un peu plus tard, dans les
décombres, les pompiers ont trouvé le cadavre de son frère, François. Celui-ci était
non seulement calciné mais on l’avait aussi démembré. Sur son lit d’hôpital, quelques
jours plus tard, Daniel sera arrêté et accusé du meurtre de son frère. Selon lui,
cependant, il a toujours maintenu par la suite que l’incendie avait été allumé
par « des agresseurs ».
En octobre 2006, il a dû subir
une évaluation psychiatrique mais il a été jugé apte à subir son procès. Le 10
avril 2007, c’était le début de son enquête préliminaire. Celle-ci a commencé
par une surprise : la poursuite abandonnait l’accusation de meurtre. On manquait
de preuve. Toutefois, deux autres chefs d’accusation continuaient de coller à
la peau de Marenger : profanation de cadavre et incendie criminel.
Le 18 mai 2007, l’avocat de
Marenger a demandé au juge que son client puisse retrouver sa liberté en
attendant la fin du procès, mais quelques jours plus tard il a retiré sa requête.
Finalement, le 22 août 2007,
Daniel Marenger a été acquitté. Officiellement, cela signifiait que le meurtre
de son frère (on le présume par le démembrement, même si cela ne peut être sûr
à 100%), reste un mystère. Les « agresseurs », mentionnées par Daniel
Marenger, n’ont jamais été retrouvés.
2007, 29 juin – Rachelle Wrathmall, 31 ans
Homicide domestique? – Arme blanche
Lennoxville - ? SC
Non élucidé. Raphiou Oumar Alpha Sow, recherché ...
Rachelle Wrathmall, 31 ans, est retrouvée morte dans sa résidence de
Lennoxville le 29 juin. Rapidement, on constate qu’elle a été poignardée à
plusieurs reprises. En août 2006, elle
avait épousé un homme originaire de Guinée, Sow Alpha Oumar Raphiou, qu’elle
parrainait puisque Immigration Canada lui avait refusé le statut légal. L’homme était obligé de vivre aux États-Unis,
où Rachelle lui rendait visite. Il semble que les enquêteurs du Québec aient
été incapables de l’interroger. Le camion de Rachelle a été retrouvé dans le
stationnement d’un centre commercial à Dorval. Selon la SQ, Mme Wrathmall
travaillait pour Revenu Canada et habitait chez son père à Lennoxville.
En 2014, on croyait que Raphiou s’était
enfui en Guinée, son pays d’origine. Des
proches de la victime « ont découvert sur Internet que celui qui est
considéré comme un témoin important par les policiers, serait le
président-fondateur d’un parti politique, (parti pour le renouveau et le
progrès), qui prône la défense des intérêts et le droit des femmes en Guinée. »[1] Le dossier n’a pas avancé depuis
2014. Toutefois, on sait que la nouvelle a atteint la Guinée puisque Actu
Guinée en a fait sa manchette en mars 2014.[2]
En 2014, on croyait que Raphiou s’était
enfui en Guinée, son pays d’origine. Des
proches de la victime « ont découvert sur Internet que celui qui est
considéré comme un témoin important par les policiers, serait le
président-fondateur d’un parti politique, (parti pour le renouveau et le
progrès), qui prône la défense des intérêts et le droit des femmes en Guinée. »[1] Le dossier n’a pas avancé depuis
2014. Toutefois, on sait que la nouvelle a atteint la Guinée puisque Actu
Guinée en a fait sa manchette en mars 2014.[2]
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