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1761, 7-8 mars - Le Massacre de la famille Bélanger

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  1761, 7-8 mars – Charles Bélanger, 39 ans; Angélique Monarque Bélanger, 34 ou 39 ans; Charles Bélanger, 11 ou 15 ans; et Charlotte Bélanger, 11 ans Homicide domestique/Familicide [1] – Armes blanches (couteau et hache) – Mise en scène – Surpuissance [2] Île Jésus, dans le rang Saint-Elzéar – 1 SC François Paul, leur homme engagé [3] , pendu. Au cours de la nuit du 7 au 8 mars 1761, François Paul, homme engagé de la famille Bélanger du rang Saint-Elzéar de l'île Jésus, a assassiné Charles Bélanger, 39 ans; sa femme, Angélique, 34 ans; leurs fils, Charles, 11 ans; et une cousine, Charlotte Bélanger, 11 ans. Le carnage a été découvert au matin par des voisins. Charles Bélanger, qui n'était pas encore mort, a eu le temps de dénoncer Paul. Selon un article paru en 1931, Paul aurait mis le feu à la résidence de ses victimes afin de masquer son crime, mais “la Providence se chargea de révéler son forfait. Le grenier qui était rempli de blé, s’affaissa de bonne heure sous l’

Attention à la classification!

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  Attention aux interprétations. Dans cet article, on souligne que, jusqu'à maintenant, il y a eu plus de femmes tuées dans un contexte conjugale que l'an dernier. Retenez bien: contexte conjugale. Voici le lien vers l'article en question: https://www.journaldemontreal.com/2024/09/11/deja-plus-de-femmes-tuees-en-contexte-conjugal-quen-2023-au-quebec Or, on donne une liste à la fin de cet article et je vois au moins trois dossiers qui n'ont rien à voir avec le contexte conjugale. Dans la classification du DHQ, on parle plutôt d'homicide domestique par un conjoint suicidaire ou non suicidaire. Le 16 février dernier, Elisabetta Caucci-Puglisi a été assassiné par son fils, et non un conjoint. On parle alors de matricide. Le 25 avril, Suzanne Fortin, 78 ans, était assassinée dans son logement, avec son petit chien. Encore une fois, il faudrait parler de matricide car c'est Eric Cantin, son fils, a été accusé du meurtre. Ces deux cas suffisent, je pense, à démontrer q

1752, 6 juin - Jean Favre; et Marie Bastien

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Profit personnel – Arme à feu et arme blanche Montréal – 1 SC Jean-Baptiste Goyer dit Bélisle, leur voisin de 30 ans, exécuté. Jean-Baptiste Goyer dit Bélisle a été exécuté à Montréal pour avoir volé et assassiné Jean Favre, le jardinier du verger Saint-Joseph, et sa femme, Marie Bastien. Goyer était menuisier et l’époux d’Anne Descaries. Selon La Tribune , qui a relaté l’affaire en 1882, Favre avait la réputation d’être riche et de garder beaucoup d’argent dans sa maison. Durant la nuit, Bélisle s’est introduit chez lui et l’a abattu d’un coup de pistolet. Il l’a ensuite achevé à l’aide d’un couteau de chasse. Marie Bastien a tenté de défendre son mari, mais ce courage lui a coûté la vie. Bélisle a été condamné à être exécuté en public sur la place du marché. Selon Boyer, cette cause est connue sous le nom de Légende de la Croix Rouge « parce que la tombe de Bélisle, à l’angle des rues Guy et Dorchester à Montréal, est marquée d’une croix rouge. Elle existe encore aujourd’hu

1748 - Nicolas Jacquin dit Philibert

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  Image: Pixabay Homicide argumentatif – Arme blanche (épée) Québec 1 SC Pierre-Jean-Baptiste-François-Xavier Le Gardeur de Repentigny, condamné par contumace. C’est au sujet d’un billet de logement qu’une dispute a éclaté entre Philibert et de Repentigny. Ce dernier était officier des troupes de la marine, alors que sa victime était un bourgeois. De Repentigny l’a donc tué d’un coup d’épée avant d’indemniser la veuve. Malgré cette délicate attention, il a pris la fuite pour éviter la justice. Son procès s’est fait par contumace, au terme duquel il a été condamné à mort. Selon ce que nous dit Raymond Boyer, de Repentigny serait mort en 1776 alors qu’il était devenu gouverneur de Mahé, aux Indes françaises.

1746, 1er mars - Joseph Hus dit Millet

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Homicide argumentatif – arme blanche (sabre) Région de Sorel – 1 SC Olivier-Hyacinthe Pressé, condamné à mort; et Pierre-François Rigault, banni de la colonie. Après révision du procès, Pressé a été condamné aux galères à perpétuité et Rigault absout. Le 1er mars 1746, le notaire Hyacinthe-Olivier Pressé de Trois-Rivières s’est rendu au chenal du Moine à Sainte-Anne-de-Sorel pour régler une mésentente entre Louis Lavallée et Pierre Plante dans la seigneurie de Saurel. Une fois le cas réglé, le groupe s'est arrêté à l'auberge tenue par Jean Leroux dit Provençal. Sur place, ils ont rencontré l'huissier Pierre-François Rigault qui avait aussi affaire à Sorel. Après quelques verres, Pressé s’est mis à accuser Rigault de lui avoir caché son chapeau. Pour calmer les esprits, Lavallée a invité les deux hommes à venir manger chez lui. Rigault a refusé de laisser monter Pressé dans sa carriole, forçant ce dernier à demander à Joseph Hus dit Millet de le conduire jusqu’à Yama

1746 - Jouéquin

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  Homicide à motif indéterminé   ? - ? SC   Michel Charpentier, condamné par contumace.   Michel Charpentier a été condamné par contumace pour le meurtre d ’un dénommé Jouéquin . Puisqu ’il était apparemment introuvable , l’État s’est emparé de tous les biens de Charpentier, laissant ainsi ses enfants et sa femme , Angélique Marsan , dans la rue. C’est seulement après une requête judiciaire que la femme du meurtrier a pu retrouver ses biens et reprendre un semblant de vie normale avec ses quatre enfants.  

1738, décembre - Charles Valin

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  Homicide cautionné par un groupe –    L’Ancienne-Lorette, région de Québec - ? SC   Jean-Baptiste Bourdin dit Montmartre, Camille Roger dit Lagarenne , Antoine Foucher dit Lajeunesse et Jacques Albert dit Vadeboncoeur , Jacques Hervé dit Lavolonté , et René Dussault dit Joyeux, accusés du meurtre, …   Charles Valin est mort lors d’une bagarre impliquant neuf soldats de la garnison de Québec. « Les soldats, semble - t-il, avaient voulu venger trois des leurs qui, quelques jours auparavant, s’étaient querellés avec des habitants du village à propos du prix d’un quartier de bœuf. » 57     Dans les archives judiciaires de BAnQ, on a préservé 27 pages du dossier concerné sept soldats accusés du meurtre de Valin.  

1732 - Nouveau-né

  Néonaticide   Trois-Rivières - ? SC   Marie-Anne Gendron, sa mère, pendue en effigie.   Selon BAnQ , Marie-Anne Gendron a tué son bébé avant de tenter de se suicider par pendaison. Elle a été condamnée à mort pour son crime . Le jugement exigeait que la sentence soit exécutée à Québec. Toutefois, on a aussi ordonné que soit affichée à Montréal, Trois-Rivières et Québec « l’ordonnance du Roi Henri II du mois de février 1556 concernant les femmes et les filles qui cachent leur grossesse et enfantement […] ». Selon Raymond Boyer, Marie-Anne a été pendue par effigie, ce qui laisse croire que, finalement, elle n’aurait peut-être pas survécu à son suicide.  

1732 - Nouveau-né

  Néonaticide   Québec - ? SC   Marianne Sigouin, sa mère, pendue.   Le 17 mai 1732, Marianne Sigouin a été condamnée à mort pour avoir tué son enfant. Elle a été pendue et étranglée dans la basse-ville de Québec. Son corps aurait ensuite été « jeté à la voirie ». Selon les documents judiciaires préservés à BAnQ, elle aurait tenté de cacher sa grossesse avant d’assassiner son nouveau-né. L’enfant a été retrouvé « sur le port proche de la plate-forme. »  

1731 - Thérèse Dupuis, 31 ans

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Homicide par négligence criminelle – Arme à feu   Nicolet - 1 SC   Jacques Daniau , son mari de 49 ans, acquitté.   Par une belle journée de 1731, à Nicolet, Jacques Daniau et sa femme, Thérèse Dupuis, sont sorti de la maison pour une promenade. Lui cherchait des bêtes égarées et elle avait l’intention de récupérer des outils. En passant près d’un marais, elle lui a fait remarquer qu’il devrait vérifier s’il n’y avait pas de gibier, ce qu’il a fait. Mais en se rapprochant de sa femme, le fusil qu’il tenait serait parti tout seul. Gravement atteinte, Thérèse s’est effondrée en criant. On l’a transporté jusqu’à Québec pour tenter de lui sauver la vie. Pendant qu’elle luttait pour rester en vie, elle n’a jamais rien dit de négatif à propos de son mari. Avant de mourir, elle a même dit que c’est elle qui lui avait dit d’actionner l’amorce de son arme afin d’être prêt si du gibier se présentait.   Le procès pour meurtre s’est déroulé le 19 janvier 1732 à Trois-Rivières. Daniau a été libér

1723, 20 juillet - Cazeau

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  Homicide argumentatif – arme blanche (épée)   Québec , rue Cul-de-Sac – 2 SC   Michel Duzeau , reconnu coupable de meurtre et exécuté en effigie.   En juillet 1723, alors que la barque Notre-Dame de Bon secours appareillait pour se rendre à Québec, le contremaître Jean Vindeau a constaté que l’équipage manquait d’entrain. Plutôt que d’obéir à son commandement, quelques-uns de ses hommes ont échangé un regard avec Jean Cazeau , qui était considéré comme une mauvaise tête. L’instant d’après, Cazeau et plusieurs autres matelots se sont jetés sur Vindeau pour le rouer de coups . 56   Michel Duzeau , capitaine en second , qui jouissait d’une force physique supérieure à la moyenne, a alors utilisé ses poings pour écarter les bagarreurs . Ainsi, il a réussi à libérer Vindeau . Une fois la querelle terminée , Duzeau s’est éloigné en recommandant au contremaître d’éviter d’utiliser la manière forte. Le navire a donc pu entamer son trajet vers Québec.   Le 20 juillet, Duzeau s’est rendu