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1793 - Personne non identifiée

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    Homicide à motif indéterminé –   Québec - ? SC   Non élucidé. Louis Braban dit Lamie, accusé de meurtre , recherché , … ?   Dans The Quebec Gazette du 30 mai 1793, le seul journal qui mentionne son existence, on souligne que Louis Braban dit Lamie était recherché pour meurtre. On le décrivait comme un homme de 5 pieds et 10 pouces à la peau brune , les cheveux bruns, portant un manteau bleu, des souliers canadiens et un chapeau rond. Dans son numéro du 16 mai, le même journal annonçait que Braban s’était évadé au matin du 12 mai 1793. On recherchait également John Hitlenger , un soldat, pour cambriolage, et un N oir du nom de Jacob Simpson pour vol, sans toutefois préciser si ces trois évadés avaient un lien entre eux. Cette annonce a été publiée à tout le moins jusqu’en juillet 1793 . Par la suite, le nom de Braban n’apparaît plus .   

Ann Menzies, le plus ancien meurtre sexuel commis au Québec?

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1784, 2 janvier – Ann Menzies   Homicide sexuel – viol   Québec , Beauport – 1 SC   Non élucidé.        Selon l ’enquête du coroner, préservé e à BAnQ, et qui s’est tenue à Beauport , on sait que la victime a été retrouvée près de « la route qui mène à la montagne », à quatre ou cinq arpents de l’habitation d’ un certain Joseph Denis. Le corps d’ Ann Menzies se trouvait contre un pieux de cèdre, étendu sur le dos, les deux mains dans les airs . Selon le coroner Stuart, ses mains indiquaient une posture de défense. Il est difficile de décrire adéquatement le contenu du rapport, mais on constate qu’une importante quantité de sang a été retrouvé sur sa chemise. Le corps aurait été découvert seulement le 1 er janvier, vers 17h00 , alors qu’on croyait que la victime aurait pu être mêlée à un événement quelconque qui s ’était produit le 30 décembre 1783. À cause d’une tempête de neige, on a été incapable de déceler la moindre trace suspecte de la scène ...

1780, 4 avril - Leblanc Rivet

Profit personnel – Arme blanche (hache)   Saint-Antoine-sur-Richelieu – 2 SC   Non élucidé.     Le corps de Leblanc Rivet a été trouvé dans une rivière. Au matin du 4 avril 1780 , on  l’a vu en compagnie d’un jeune homme âgé de 17 ou 18 ans. Lorsqu’on a découvert son cadavre , on a compris qu’il avait été tué de plusieurs coups de hache à la tête . Selon un témoin, Rivet aurait peut-être été tué pour l’argent qu’il transportait dans ses poches.  

1777 - John Newel

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  1777 – John Newel Homicide à motif indéterminé – Arme blanche Montréal, Porte Récollet – 1 SC Non élucidé. Newel, un soldat du 47 ème Régiment, a été poignardé dans le dos à Montréal par un Amérindien qui, apparemment, n’a jamais été identifié. Selon le coroner, Newel a été vu vivant pour la dernière fois vers 23h30 alors qu’il était sentinelle de garde à la Porte Récollet. Le soldat David McKenzie a témoigné à l’effet qu’il avait entendu un bruit. Avant de mourir, John a eu le temps de dire qu’il avait été poignardé dans le dos par un Indien, après quoi ses amis ont tenté de le transporter à l’intérieur. Il est mort peu de temps après.

1769, 3 août - Pierre (Simon?) Mazurier

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  Enquête du coroner sur la mort de Mazurier. 1769, 3 août – Pierre (Simon?) Mazurier Homicide à motif indéterminé – Arme blanche (sabre) Région de Montréal - ? SC Non élucidé. Louis Bourgoin dit Versaille, et al., … Selon l’enquête du coroner, qui est difficile à lire, un certain Louis Bourgoin dit Versailles et plusieurs autres hommes ont été reconnus responsables de la mort de Mazurier. Le crime aurait été commis volontairement, ce qui indique que l’affaire a probablement été préméditée. Cependant, on ignore le résultat des procédures judiciaires entreprises par la suite à l’endroit des présumés meurtriers. Dans un article de La Gazette de Québec , paru le 10 août 1769, on mentionne plutôt le nom de la victime comme « Simon Mazurier », tué dans l’exercice de ses fonctions par un sabre. Son présumé agresseur, Louis Bourgoin dit Versaille, a été décrit comme un « homme âgé, de taille médiocre, gros et petit, avec les cheveux fort gris, natif de France....

1769, 16 juin - Jacob Shively

  1769, 16 juin – Jacob Shively Homicide à motif indéterminé – ? Non élucidé. Selon l’enquête du coroner John Burke, Jacob Shively a été victime d’un homicide involontaire. On sait seulement que son décès a été causé par des blessures internes.

1765, 5 novembre - William Lloyd

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  1765, 5 novembre – William Lloyd Homicide à motif indéterminé – arme à feu Québec, Porte Saint-Louis – 1 SC Non élucidé. Lieutenant Hugh D. Hardin, responsable selon le coroner, …?             À la suite du meurtre de William Lloyd, le coroner Werden a demandé qu’on appréhende le lieutenant Hugh D. Hardin, du 28 e Régiment. Ce dernier a été reconnu coupable responsable du meurtre de Lloyd, qui faisait partie du 52 e Régiment de Sa Majesté. Selon le témoignage d’un soldat de 27 ans, il se trouvait à la porte Saint-Louis lorsqu’il a vu les soldats Harrison et Hutchinson s’approcher en supportant le corps d’un homme en uniforme (William Lloyd). Il a constaté que la baïonnette de Lloyd n’était plus dans son fourreau. Selon un autre militaire, commandant à la porte Saint-Louis, un coup de feu a été tiré vers 14h50 depuis un fusil à double canon. Lorsqu’il est sorti avec trois autres hommes, ils ont découvert le corps de ...

1765, 12 août - Thomas Walk

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  Homicide à motif indéterminée – arme à feu Château-Richer, Québec – 2 SC Non élucidé. Le 12 août 1765, Thomas Walk a été atteint d’un projectile d’arme à feu tiré par un inconnu. Ce meurtre s’est produit dans la paroisse de Château-Richer, à Québec. Selon le rapport du coroner, le projectile l’a heurté derrière l’oreille droite pour ressortir au-dessus de son œil droit. Walk aurait survécu durant une heure avant de rendre l’âme. [1] Selon La gazette de Québec [2] , Walk avait séjourné 16 mois à Château-Richer dans la maison de Pierre Gravel. On le disait déserteur et cinq hommes étaient à ses trousses. On a vu Walk marcher devant deux hommes armés de fusils, l’un d’eux l’a mis en joue et lui a tiré dans la tête. Un jeune homme aurait été témoin du crime. Les hommes armés ont ensuite abandonné le corps de Walk dans une grange, où il s’est éteint une heure plus tard. Le coroner a conclu qu’il s’agissait d’un meurtre commis volontairement. [3] [1] « Généalogi...

Un meurtre résolu 24 ans plus tard!

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  2000, 28 avril – Guylaine Potvin , 19 ans Homicide sexuel – Strangulation – Viol Saguenay, Jonquière, 3897 rue Panet – 1 SC Marc-André Grenon, 47 ans (2022), prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. Le 28 avril 2000, c’est dans le sous-sol d’une résidence pour étudiants, situé près du Cégep de Jonquière, à Saguenay, qu’on a retrouvé le corps de Guylaine Potvin, 19 ans. La jeune femme avait été étranglée, violée et battue dans son propre lit. [1] Guylaine a été identifiée par son amie Audrey St-Pierre. Selon le rapport du coroner Michel Miron, l’autopsie a été pratiquée par le Dr Claude Pothel au Laboratoire de sciences judiciaire et de médecine légale de Montréal. Le responsable de l’enquête était l’agent Pierre Lévesque de la police municipale de Jonquière. Puisque les enquêteurs n’arrivaient pas à amasser suffisamment de preuve pour désigner un suspect, le rapport du coroner contient très peu d’information. L’affaire était destinée à d...

Le meurtre non résolu de Louiseville, 60 ans plus tard

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  1964, 5 octobre – Joseph Béland, 58 ans Joseph Béland             Joseph Béland était gardien de nuit pour la manufacture Empire Shirt, à Louiseville. Au cours de la nuit du 5 octobre 1964, son collègue Georges-Étienne Lebrun, 45 ans, a ouvert la porte, croyant que son remplaçant arrivait pour son quart de nuit, mais il s’est plutôt retrouvé face à trois bandits cagoulés. Il a sauvagement été battu. Lorsque Béland s’est présenté, il a été ligoté et enseveli « sous une lourde pile de matériel où il est mort suffoqué. » [1] C’est à cet endroit que les policiers allaient le retrouver, peu de temps après.             Pendant ce temps, les bandits enveloppaient le coffre-fort de linge humide avant de le faire sauter. Malheureusement pour eux, le coffre-fort...

Les dossiers de police de 1923

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  Les dossiers de police de 1923 Comme j’en ai maintenant pris l’habitude, j’ai encore demandé l’accès aux anciens dossiers de police du fonds E-100 à BAnQ. Il s’agit du fonds d’archives de ce que l’on appelait à l’époque la Sûreté provinciale, qui est devenue plus tard la Sûreté du Québec. Pour l’année 1923, le sac à surprise nous présente deux dossiers qui nous en apprennent encore une fois sur notre passé. Le premier, le plus volumineux des deux, concerne la mort d’un jeune homme de 18 ans, Alphonse Loignon. Un mystérieux accident de chasse   Le 17 septembre 1923, Alphonse Loignon a décidé d’aller chasser le chevreuil avec des amis à Pontbriand, dans la région de Thetford Mines. Caché derrière un buisson, il s’est soudainement redressé en entendant un bruit qu’il a certainement associé à la présence d’un gibier. C’est à ce moment que, croyant voir un chevreuil, un autre mystérieux chasseur qui avait visiblement eu la même idée que lui, a tiré. Loignon s’est effond...