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Affichage des messages du novembre, 2020

1971, 17 janvier - Alice Paré

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  Alice Paré Homicide sexuel? – strangulation Drummondville Non élucidé Alice Paré est née le 4 janvier 1957.   En 1971, on la décrivait comme une jeune fille de 14 ans plutôt « fluette » de 70 livres et mesurant 4 pieds et 5 pouces.   Elle habitait avec ses parents au 667 boulevard Mercure, à Drummondville. On la considérait comme une étudiante modèle et très rangée. Le mercredi 17 février 1971, Alice se rendit à son cours de flûte traversière au CEGEP de Drummondville, au pavillon de musique Gilles Fortin, situé au 466 rue Saint-Jean.   Le cours devait avoir lieu de 17h30 à 18h00, mais elle se présenta en retard d’une dizaine de minutes.   Le professeur, Marcel Saint-Jacques, n’avait pu attendre plus longtemps et il était parti.   Déçue, Alice emprunta 5¢ à Louise Larocque, une amie de son âge, et une autre pièce de même valeur à Jean Vanasse, 19 ans. En sortant du pavillon, Alice traversa la rue St-Jean pour entrer dans une cabine téléphonique avec l’intention de téléphone

1970, 6 février - Doris Faucher, 23 ans; et Majella Bouchard, 25 ans

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  Majella Bouchard Homicide par un ex-conjoint – Double homicide – schizophérnie – arme à feu (carabine .30-30) Doris Faucher Sainte-Foy – 710, rue de Norvège Michel Lebourhis, 25 ans, acquitté pour aliénation mentale Le 6 février 1970, Doris (ou Dorisse) Faucher et son conjoint, Majella Bouchard, ingénieur originaire de Montréal, étaient assassinés dans leur appartement de la rue de Norvège, à Ste-Foy. Le crime se serait produit vers 4h00 du matin, lorsqu’un homme a arraché le crochet d’une porte afin de surprendre le couple dans leur sommeil. Certains articles publiés à l’époque de l’incident parlent de traces de lutte, mais Bouchard a été atteint de trois projectile de calibre .30-30, au thorax et à l’abdomen. Quant à elle, sa conjointe a été tuée d’une balle dans la nuque et d’une autre dans le dos. [1] Tous deux ont été retrouvés nus et baignant dans leur sang. Bouchard était étendu dans le couloir, près de la salle de bain, « tandis que Mme Bouchard était sans vie dans une

L'Entrepôt du livre: Une belle initiative pour les auteurs d'ici

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                   Récemment, l’éditeur Sylvain Vallières et son équipe, qui se cachent derrière les Éditions Première Chance, les Éditions de l’Apothéose ainsi que Essor-Livres Éditeur , ont lancé un site web pour faciliter les achats de livres en ligne.                 Pour avoir publié à quelques reprises sous la bannière des Éditions de l’Apothéose , je connais bien le dévouement de Sylvain Vallières à vouloir toujours aider les auteurs d’ici à s’épanouir et à connaître le succès. Je peux en témoigner personnellement, mais d’autres auteurs aussi. Il suffit de penser à Hélène Lefebvre, auteure de la populaire série Les Corbin de Dumontel , dont les ouvrages circulent régulièrement en bibliothèque. Le site permet de rechercher tous les livres disponibles à l'entrepôt.                     "Pour un acheteur, c'est formidable, bien présenté, facile à trouver ce que l'on recherche", m'a confié Hélène Lefebvre. "Je pense que c'est un genre Facebook o

1663 - Jacques Gourdeau de Beaulieu et son valet

  On connaît bien peu de choses quant à ce double meurtre, sinon que « Le notaire Jacques Gourdeau de Beaulieu et son valet sont assassinés dans le manoir seigneurial de l’île d’Orléans par un autre valet, Nicholas Duval, qui sera condamné à avoir les mains coupes [sic] et à être pendu, puis brûlé sur la place publique le 8 juin 1663. » [1] [1] http://www.memoireduquebec.com/wiki/index.php?title=1._Qu%C3%A9bec_%28province%29._Meurtres%2C_homicides_et_autres_m%C3%A9faits_:_1608-1979._

Le drame de Québec: un lien risqué

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  Le drame de Québec : un lien risqué                 Dans la nuit de l’Halloween 2020, la Ville de Québec a connue un autre drame incompréhensible. Carl Girouard, 24 ans, s’est servi d’un katana (sabre japonais) pour tuer deux personnes et en blesser quelques autres.                 Durant la conférence de presse diffusée le lendemain matin, le maire Régis Labeaume a dressé des liens entre cette attaque et celle commise en 2017 à la mosquée de Québec par Alexandre Bissonnette.                 À première vue, il semble effectivement facile de dresser des liens. En jetant la responsabilité sur la maladie mentale, un terme plutôt large et souvent utilisé par des gens qui n’y connaissent rien – je m’inclus dans le lot – on se retrouve devant deux individus qui commettent des meurtres en ciblant des personnes au hasard.                 Toutefois, selon la classification des crimes violents, c’est beaucoup plus complexe que cela. Tout d’abord, pour classifier un type d’homicide il f

1970, septembre - Jean-Marie Viel

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  Jean-Marie Viel Premier meurtre de Yves Apache Trudeau, sur aveux de Trudeau En octobre 1986, suite à des révélations faites par le tueur à gages Yves « Apache » Trudeau, alors devenu délateur, des fouilles ont été entreprises pour retrouver le corps de Jean-Marie Viel à St-Luc-de-Vincennes, en Mauricie. Celui-ci était présumé mort depuis septembre 1970. « Dans la confession de ses nombreux meurtres, Trudeau aurait avoué avoir commis son premier, assassinant Viel, parce que ce dernier aurait volé une moto. Trudeau, alors qu’il était chef du groupe de motards « Popye », l’aurait abattu de plusieurs balles pour ensuite faire disparaître le corps en l’enterrant dans le village de Saint-Luc. » [1] Malgré ces confidences, il semble que son corps n’ait jamais été retrouvé. En 1970, les Popeys possédaient un local dans le rang Saint-Alexis et un autre sur la rue Marchand à Saint-Louis-de-France, devenu depuis un secteur de la Ville de Trois-Rivières. [1] Yves Champoux, « Apac

Trajectoire: revue de presse 1969-1995 (2/100)

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Le mardi 4 novembre, c’est avec l’approbation de son supérieur, le capitaine-détective Georges Gagnon, que Louis-Georges Dupont avait à nouveau pris congé. Le mercredi 5 novembre, il « arrive à son bureau à l’heure habituelle, soit vers 8 heures, mais on a remarqué par la suite que contrairement à son habitude, il n’avait pas « poinçonné » sa carte de temps. Le même jour, vers 8h30 du matin, il prend l’auto verte de la police, celle dont il se sert habituellement, et part vers l’extérieur de la ville, dans le but de conduire une enquête. » [5] C’est apparemment la dernière fois qu’on devait le voir vivant. [6] La Commission de police du Québec (CPQ), qui avait pour mission d’enquêter sur les corps policiers afin d’uniformiser leur efficacité, était venue investiguer à Trois-Rivières lors d’audiences tenues entre le 12 août et le 19 septembre 1969. Cette commission d’enquête s’était déroulée dans un contexte peu orthodoxe puisque des rumeurs circulaient depuis un certain temps à propo