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Le tueur avait oublié la montre

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Photo du corps de Claire qui a permis de  l'identifier. Dans la soirée du 27 février 1965, c’est un automobiliste qui circulait près du parc Maisonneuve, à Montréal, qui a remarqué le corps d’une femme qui gisait à demi-nue en bordure du trottoir. Celle-ci était gelée et portait plusieurs marques de coups. On a estimé qu’elle était âgée dans la trentaine. Tout ce qu’elle portait c’était un haut de pyjama et une montre. Sa mort remontait à plusieurs heures. Une semaine plus tard, les enquêteurs ont découvert que la montre avait été réparée 3 ans plus tôt par un bijoutier de Montréal. La personne qui était venu récupérer le bijou avait signé « Mme Paré ». Dès lors, on pensait détenir au moins le nom de famille de la victime. C’est donc avec ces quelques informations qu’on a publié la photo du corps. On demandait l’aide du public pour l’identifier formellement. On estimait maintenant son âge entre 18 et 25 ans. Elle mesurait 5 pieds et un pouce et avait les yeux bruns, les cheveux c

1990, 2 janvier - le meurtre non résolu de Jacques Bernard, 50 ans

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  Jacqueline Bernard Le 1 er janvier 1990, Jacqueline Bernard a participé à une fête du Nouvel An chez sa fille avant de remonter chez elle, dans l’appartement au-dessus, en fin de soirée. Le 2 janvier, vers 9h00, Jacqueline Bernard, une mère de famille de 50 ans, est retrouvée chez elle par l’une de ses filles, Marlène Toupin, 23 ans, dans l’appartement no 1 du 1076 de la 1 ère Avenue, à Pointe-aux-Trembles. Celle-ci habitait le logement au-dessous de celui de sa mère. La victime, qui occupait le loyer depuis le début décembre 1989, est morte quelques heures plus tôt. On croit qu’elle a été frappée à plusieurs reprises à la tête par un objet contondant. Elle gisait sur un matelas qui avait été placé sur le plancher de la chambre à coucher. Plus tôt, lors d’une fête du Nouvel An organisée chez sa fille, celle-ci dira l’avoir vu couchée sur un matelas la tête dissimulée par une couverture. Croyant qu’elle dormait, Marlène était retournée chez elle en refusant de la déranger. Selon un

Le féminicide, c'est pas nouveau!

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  Roland Fiset a tué sa conjointe en 1947.     Les féminicides font parler depuis le début de l'année 2021, comme si le mot apportait du nouveau à un phénomène qui, malheureusement, est vieux comme le monde. Les femmes victimes de meurtre, en particulier d'un conjoint jaloux, possessif et manipulateur, n'ont certainement pas fini de s'accumuler.     Selon certaines études, c'est dans une proportion d'environ 40% que les femmes seraient victimes d'homicide au Québec ... euh, pardon, de féminicide! Donc, 60% des victimes sont des hommes. Certes, ce n'est pas l'impression que nous laisse les médias.     Les recherches que j'effectue en ce moment et qui aboutiront peut-être en un projet d'écriture, m'amènent à découvrir des centaines de cas d'homicides commis au Québec. Devant une telle masse d'informations, on arrive à se dire que, malgré la bonne volonté des médias à nous inculquer un meilleur vocabulaire pour mieux décrire les fai