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Un meurtre résolu 24 ans plus tard!

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  2000, 28 avril – Guylaine Potvin , 19 ans Homicide sexuel – Strangulation – Viol Saguenay, Jonquière, 3897 rue Panet – 1 SC Marc-André Grenon, 47 ans (2022), prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. Le 28 avril 2000, c’est dans le sous-sol d’une résidence pour étudiants, situé près du Cégep de Jonquière, à Saguenay, qu’on a retrouvé le corps de Guylaine Potvin, 19 ans. La jeune femme avait été étranglée, violée et battue dans son propre lit. [1] Guylaine a été identifiée par son amie Audrey St-Pierre. Selon le rapport du coroner Michel Miron, l’autopsie a été pratiquée par le Dr Claude Pothel au Laboratoire de sciences judiciaire et de médecine légale de Montréal. Le responsable de l’enquête était l’agent Pierre Lévesque de la police municipale de Jonquière. Puisque les enquêteurs n’arrivaient pas à amasser suffisamment de preuve pour désigner un suspect, le rapport du coroner contient très peu d’information. L’affaire était destinée à demeu

Le meurtre non résolu de Louiseville, 60 ans plus tard

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  1964, 5 octobre – Joseph Béland, 58 ans Joseph Béland             Joseph Béland était gardien de nuit pour la manufacture Empire Shirt, à Louiseville. Au cours de la nuit du 5 octobre 1964, son collègue Georges-Étienne Lebrun, 45 ans, a ouvert la porte, croyant que son remplaçant arrivait pour son quart de nuit, mais il s’est plutôt retrouvé face à trois bandits cagoulés. Il a sauvagement été battu. Lorsque Béland s’est présenté, il a été ligoté et enseveli « sous une lourde pile de matériel où il est mort suffoqué. » [1] C’est à cet endroit que les policiers allaient le retrouver, peu de temps après.             Pendant ce temps, les bandits enveloppaient le coffre-fort de linge humide avant de le faire sauter. Malheureusement pour eux, le coffre-fort contenait seulement des papiers sans valeur. Frustrés, ils ont assommé Lebrun avant de quitter les lieux.             Une

Les dossiers de police de 1923

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  Les dossiers de police de 1923 Comme j’en ai maintenant pris l’habitude, j’ai encore demandé l’accès aux anciens dossiers de police du fonds E-100 à BAnQ. Il s’agit du fonds d’archives de ce que l’on appelait à l’époque la Sûreté provinciale, qui est devenue plus tard la Sûreté du Québec. Pour l’année 1923, le sac à surprise nous présente deux dossiers qui nous en apprennent encore une fois sur notre passé. Le premier, le plus volumineux des deux, concerne la mort d’un jeune homme de 18 ans, Alphonse Loignon. Un mystérieux accident de chasse   Le 17 septembre 1923, Alphonse Loignon a décidé d’aller chasser le chevreuil avec des amis à Pontbriand, dans la région de Thetford Mines. Caché derrière un buisson, il s’est soudainement redressé en entendant un bruit qu’il a certainement associé à la présence d’un gibier. C’est à ce moment que, croyant voir un chevreuil, un autre mystérieux chasseur qui avait visiblement eu la même idée que lui, a tiré. Loignon s’est effondré. Il ét

Le meurtre non élucidé de Milia Abrar, 22 ans

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  Milia Abrar, 22 ans. 1998, 20 octobre – Milia Abrar , 22 ans Homicide à motif indéterminé – arme blanche (couteau) Montréal, parc Angrignon – 1 SC Non élucidé. Le 20 octobre 1998, c’est dans les toilettes du parc Angrignon, à Montréal, qu’on a retrouvé le corps de Milia Abrar, une jeune étudiante de 22 ans. Ce sont deux employés de la Ville de Montréal qui ont fait la découverte vers 16h45. La victime était assise sur les toilettes et ses vêtements étaient intacts. Les traces de sang observés sur les lieux semblaient démontrer qu’il y avait eu bagarre. Selon ce que la police a révélé à La Presse , la victime n’aurait pas été agressé sexuellement mais elle a succombé après avoir reçu plusieurs coups de couteau à l’abdomen et dans le dos. Ses proches soupçonnaient une connaissance de la victime. À l’époque des faits, la police laissait entendre qu’elle était sur le point de résoudre l’affaire. Or, il n’y a jamais eu d’arrestation en lien avec ce dossier.

1990, 2 janvier - le meurtre non résolu de Jacques Bernard, 50 ans

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  Jacqueline Bernard Le 1 er janvier 1990, Jacqueline Bernard a participé à une fête du Nouvel An chez sa fille avant de remonter chez elle, dans l’appartement au-dessus, en fin de soirée. Le 2 janvier, vers 9h00, Jacqueline Bernard, une mère de famille de 50 ans, est retrouvée chez elle par l’une de ses filles, Marlène Toupin, 23 ans, dans l’appartement no 1 du 1076 de la 1 ère Avenue, à Pointe-aux-Trembles. Celle-ci habitait le logement au-dessous de celui de sa mère. La victime, qui occupait le loyer depuis le début décembre 1989, est morte quelques heures plus tôt. On croit qu’elle a été frappée à plusieurs reprises à la tête par un objet contondant. Elle gisait sur un matelas qui avait été placé sur le plancher de la chambre à coucher. Plus tôt, lors d’une fête du Nouvel An organisée chez sa fille, celle-ci dira l’avoir vu couchée sur un matelas la tête dissimulée par une couverture. Croyant qu’elle dormait, Marlène était retournée chez elle en refusant de la déranger. Selon un

Le meurtre non résolu du petit Ralph Andosca

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  Cette illustration a été publiée en 1962 dans Le Petit Journal afin d'illustrer le meurtre non résolu du jeune Andosca, survenu en 1905. Le petit Ralph Andosca était un garçon de 12 ans. Le 16 août 1905, il s’est rendu à une source d’eau potable avec son ami James Todd afin de remplir le baril qu'ils transportaient dans un tombereau, une voiture de charge montée sur deux roues et tirée par un seul cheval. Ensuite, ils devaient revenir vers un campement composé d'environ 150 ouvriers qui s'affairaient à construire la voie ferrée entre Kingsbury et Windsor Mills, en Estrie. Sur place, le père de Ralph, Frank Andosca, s'occupait ensuite à redistribuer l'eau afin de rafraîchir les travailleurs. À leur retour de la source, après avoir rempli leur baril, Andosca montait un cheval, tandis que Todd conduisait l'autre cheval qui tirait le tombereau. Il était environ 18h00 lorsque les deux garçons revenaient sur la route entre Windsor Mills et Melbourne, non loin d

1971, 17 janvier - Alice Paré

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  Alice Paré Homicide sexuel? – strangulation Drummondville Non élucidé Alice Paré est née le 4 janvier 1957.   En 1971, on la décrivait comme une jeune fille de 14 ans plutôt « fluette » de 70 livres et mesurant 4 pieds et 5 pouces.   Elle habitait avec ses parents au 667 boulevard Mercure, à Drummondville. On la considérait comme une étudiante modèle et très rangée. Le mercredi 17 février 1971, Alice se rendit à son cours de flûte traversière au CEGEP de Drummondville, au pavillon de musique Gilles Fortin, situé au 466 rue Saint-Jean.   Le cours devait avoir lieu de 17h30 à 18h00, mais elle se présenta en retard d’une dizaine de minutes.   Le professeur, Marcel Saint-Jacques, n’avait pu attendre plus longtemps et il était parti.   Déçue, Alice emprunta 5¢ à Louise Larocque, une amie de son âge, et une autre pièce de même valeur à Jean Vanasse, 19 ans. En sortant du pavillon, Alice traversa la rue St-Jean pour entrer dans une cabine téléphonique avec l’intention de téléphone

1985, 29 juin - Sylvie Poirier, 25 ans

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  Homicide? – Deux scènes de crime? Photo publiée dans Le Soleil , 30 juin 1985. Saint-Jean-Chrysostome, Breakeyville, près de Lévis Non élucidé. Originaire de Rimouski, Sylvie Poirier, 25 ans, demeurait à Québec depuis un certain temps. Son corps a été découvert en bordure de la rue des Pins à Breakeyville le 29 juin. Selon Le Soleil, elle a plutôt été découverte à Saint-Jean-Chrysostome, sur un chemin de terre situé près de la route des Érables. La police était convaincue qu’il s’agissait d’un meurtre. En revanche, l’autopsie n’a pu déterminer la cause du décès. « Pratiquée à l’Institut médico-légal de Québec, l’autopsie n’a relevé aucune blessure mortelle ni externe ni interne. La jeune femme avait un côté de la figure enflée, possiblement le résultat d’une chute. Les analyses en laboratoire ont eu lieu à l’Institut de police scientifique de Montréal. C’est en effectuant une balade avec son tricycle à moteur que M. Raymond Alain, de Breakeyville, a aperçu le corps de la jeune

Virginie Gobeil, première tueuse en série québécoise?

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Virginie Gobeil On le sait, les tueuses en séries sont beaucoup plus rares que leurs semblables du sexe masculin. Elles sont si exceptionnelles que l’histoire du Québec n’en connaît aucune. Toutefois, mes récentes recherches permettent de présenter un premier cas intéressant qui pourrait justement nous permettre d’affirmer que la première – et peut-être même la seule – tueuse en série québécoise a sévi dans la région de Montréal au début du 20 e siècle. Souvent, les femmes qui commettent des meurtres en série le font dans un cadre où elles détiennent un certain pouvoir sur leurs victimes. Selon la classification moderne, ces crimes se traduisent généralement comme des homicides médicaux. Ces femmes ne rôdent pas dans les ruelles à la recherche de victimes potentielles, mais elles s’en prennent à des personnes vulnérables qui dépendent de leurs soins. Or, ce profil correspond parfaitement à Virginie Gobeil, qui aurait fait quelques victimes entre 1902 et 1909. L’histoire commence en