Messages

Affichage des messages portant l'étiquette enquête

Le tueur avait oublié la montre

Image
Photo du corps de Claire qui a permis de  l'identifier. Dans la soirée du 27 février 1965, c’est un automobiliste qui circulait près du parc Maisonneuve, à Montréal, qui a remarqué le corps d’une femme qui gisait à demi-nue en bordure du trottoir. Celle-ci était gelée et portait plusieurs marques de coups. On a estimé qu’elle était âgée dans la trentaine. Tout ce qu’elle portait c’était un haut de pyjama et une montre. Sa mort remontait à plusieurs heures. Une semaine plus tard, les enquêteurs ont découvert que la montre avait été réparée 3 ans plus tôt par un bijoutier de Montréal. La personne qui était venu récupérer le bijou avait signé « Mme Paré ». Dès lors, on pensait détenir au moins le nom de famille de la victime. C’est donc avec ces quelques informations qu’on a publié la photo du corps. On demandait l’aide du public pour l’identifier formellement. On estimait maintenant son âge entre 18 et 25 ans. Elle mesurait 5 pieds et un pouce et avait les yeux bruns, les cheveux c

1348 rue Torrence

Image
  Rue Torrence, à Montréal. Se pourrait-il qu’un tueur en série ait sévi à Montréal dans les 1960 avant de disparaître définitivement sans que personne puisse l’identifier? C’est du moins ce que des journaux de l’époque nous laissent comme héritage. Le 13 juillet 1963, La Presse mentionnait qu’on avait retrouvé, la veille, le corps d’un homme nu dans une maison désaffectée située au 1348 rue Torrence, dans l’ouest de Montréal. Il avait encore une serviette enroulée autour de son cou. À l’époque, si on se fie aux journalistes, il s’agissait d’un quartier noir. On s’est même amusé à le surnommer le Harlem de Montréal. L’article mentionnait qu’il s’agissait probablement d’un autre règlement de compte de la pègre, mais on était probablement loin du compte. L’identité de la victime n’était pas encore connue. Le lecteur avait eu droit à deux paragraphes seulement. Puis, dans le Dimanche-Matin du 14 juillet, on apprenait qu’au matin du samedi 13 juillet, au lendemain de la découvert

Trajectoire: le Dr Louis Roh et sa théorie de la main droite (10/10)

Image
Le Dr Louis Roh, en train d'expliquer sa théorie de la main droite avec un squelette académique.   Mercredi, 1er novembre 1995                 Le Dr Louis Roh, 52 ans, fut reconnu comme expert par la Cour, soit comme médecin pathologiste ou, comme on le disait en anglais, medical examiner . Il travaillait dans le Westchester County dans l’État de New York. Par souci de transparence, les parties de ce témoignage qui sont en anglais seront reproduites telles qu’elles apparaissent dans les transcriptions sténographiques, c’est-à-dire dans la langue de Shakespeare. Déjà, Me Claude Gagnon se montra en désaccord avec la traduction de ce titre, faisant remarquer qu’un medical examiner avait davantage le rôle d’un coroner aux États-Unis. Toutefois, le juge St-Julien souligna que cette question serait réglée un peu plus tard. Le témoin lui-même ne tarda pas à fournir une explication : -           A medical examiner is a forensic pathologist who is a physician, who has a regular patholo