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Affichage des messages du décembre, 2020

Méthodologie utilisée pour mes analyses de procès criminels

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Fin tragique d'un tueur de masse

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  Vincent Meloche              Le 5 octobre 1971, Vincent Meloche, 27 ans, était congédié de la compagnie DuPont à Montréal. Deux jours plus tard, il revenait au siège social armé d’un fusil de chasse tronçonné de calibre .410 qu’il dissimulait sous son veston. Il était 10h20.             À l’intérieur, « Il a interrompu une réunion entre M. Cawley et M. Matthews pour exiger sa réintégration. Devant leur refus, dit la police, l’homme, âgé de 27 ans, a sorti une carabine de calibre .410 et a tiré sur eux. Il s’est ensuite dirigé vers un passage qui relie l’édifice no 555 [ouest boulevard Dorchester] à celui du no 505 de la rue Dorchester. Là il a tiré sur M. Langlois. » [1]             Au moment de ressortir de l’immeuble, Meloche, qui travaillait chez DuPont depuis 18 mois seulement, avait fait trois victimes, ce qui le classait à tout jamais dans la catégorie des tueurs de masse. Vers 11h00, un dirigeant de la compagnie et un policier « sont entrés dans un bureau pour apprendre

1970, 30 novembre - Denise Vouligny, 22 ans

  Arme à feu Longueuil Non élucidé. Claude Duhamel et Jean-Louis Morin, acquittés Le 30 novembre 1970, Denise Vouligny, une serveuse et danseuse à gogo de 22 ans, est retrouvée morte en bordure du Chemin-du-Lac, à Longueuil. Des policiers en patrouille ont surpris deux individus qui s’apprêtaient à enterrer le corps de la jeune femme. Les deux suspects ont cependant réussi à prendre la fuite à bord d’un véhicule. La chasse à l’homme qui a suivie a été ponctuée d’échanges de coups de feu. Selon La Presse , Denise aurait été assassinée de quatre projectiles à la tête, alors que d’autres sources parlent de 6 balles. En juin 1972, Claude Duhamel subit son procès pour meurtre le meurtre de Denise. Durant les audiences, un chômeur de 30 ans sans domicile depuis deux mois a soudainemet avoué avoir commis le meurtre. Le témoin, qui n’a pas été identifié par les journaux de l’époque (il s’agissait de Jean-Louis Morin), était appelé par la défense. Selon lui, Denise lui avait volé 600$ e

Trajectoire: Benoît Lauzon (3/100)

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  Mercredi, 1 er novembre 1995 C’est au palais de justice de Trois-Rivières, devant le juge Ivan St-Julien de la Cour supérieure, que s’ouvrirent les audiences de la requête en mandamus dans la cause du décès de Louis-Georges Dupont. Une requête en mandamus a pour but de permettre à un tribunal d’en forcer un autre à agir [1] . Le rôle du juge St-Julien était de déterminer s’il y avait suffisamment de matière pour forcer le gouvernement à mettre sur pied une commission d’enquête publique. On pourrait sans doute comparer cette procédure à une enquête préliminaire visant à savoir si les éléments récoltés étaient suffisants pour se rendre jusqu’à un procès. À la différence près que dans la présente affaire il n’y a jamais eu d’accusé. Les intérêts de la famille Dupont étaient représentés par Me Pierre Gagnon. Dans sa lancée, la famille [2] demandait non seulement une enquête publique sur les circonstances de la mort de leur père, mais aussi trois autres enquêtes : une sur la police