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1801, 28 janvier - Alexis Lamarre

  1801, 28 janvier – Alexis Lamarre   Meurtre par vengeance ? – Par noyade   Québec , quai de la Reine – 1 SC   Non élucidé. Joseph Poiré, acquitté.   Les amis Alexis Lamarre et Joseph Poirée habitaient dans la m ême maison, dans le district de Québec. Au cours de l’automne 1800, Lamarre a confié à Poiré une certaine quantité de morue destinée à la vente. Après avoir vendu le poisson, ce dernier s ’est servi de l’argent pour acheter du tabac . C’est ce qui a créé une dispute entre les deux hommes . La première altercation aurait eu lieu le 12 décembre 1800. En plus d’échanger des coups, Poiré aurait lancé : « mon sacré gueux, tu ne mourras jamais d’autre main que de la mienne. » Le 14 janvier 1801, au cours d’un autre affrontement, Lamarre s’est servi d’un bâton pour frapper Poiré. Ce dernier aurait alors commencé à se comporter docilement, comme si leur amitié avait soudainement retrouvé ses couleurs d’autrefois.   Le 28 janvier, c’est à bord du même c...

Le meurtre non résolu de Baie-du-Febvre

1795, ?- 1 er novembre – Homme non identifié   Homicide à motif indéterminé – Mutilation – Mise en scène   Baie-du-Fèvre, Trois-Rivières – 2 SC   Non élucidé .   Selon une enquête de coroner réalisée dans la maison d’un dénommé Jacques Cloutier à Baie Saint-Antoine (Baie-du-Fèvre) , dans le district juridique de Trois-Rivières, un autochtone du nom de Joseph Constance a trouvé le cadavre d’une personne non identifiée aux abords de la rivière Nicolet le 1 er novembre 1795 et s’est empressé de venir partager sa découverte avec un certain Capitaine Houde. Constance est retourné sur les lieux avec Houde et d’autres hommes pour découvrir que le corps avait été décapité et démembré, en plus d’avoir été poignardé à plusieurs reprises au ventre . Le 5 novembre , le coroner a conclu qu’il s’agissait d’un meurtre. Il a noté que la victime avait eu la tête coupé e , ainsi que les deux bras, la jambe gauche coupée dans «  la jointure du genou et la chair fendue  » . La jam...

Les dossiers rejetés par le DHQ

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    Le Dictionnaire des Homicides commis au Québec (DHQ) s'est principalement donné deux règles dans sa politique de sélection pour mieux comptabiliser les homicides. La première se situe au niveau géographique. C'est-à-dire qu'il est essentiel que le crime ait été commis en sol québécois.     La deuxième exigence , il faut que l'homicide soit prouvé. Facile, vous me direz!? Ce n'est pas aussi évident que cela et c'est pourquoi il est nécessaire d'apporter quelques précisions.     Certains cas ambigües ont été rejetés parce qu'ils ne répondent pas aux critères de la définition d'un homicide. Par exemple, il suffit de penser aux dossiers où les corps n'ont pas été retrouvés. Ceux-là, on les considère généralement comme des disparitions. Cela peut s'avérer triste pour certaines familles qui sont convaincus d'une théorie, mais la rigueur nous oblige à respecter des règles. Bien sûr, il existe des exceptions où on peut condamner une personne ...

1990, 2 janvier - le meurtre non résolu de Jacques Bernard, 50 ans

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  Jacqueline Bernard Le 1 er janvier 1990, Jacqueline Bernard a participé à une fête du Nouvel An chez sa fille avant de remonter chez elle, dans l’appartement au-dessus, en fin de soirée. Le 2 janvier, vers 9h00, Jacqueline Bernard, une mère de famille de 50 ans, est retrouvée chez elle par l’une de ses filles, Marlène Toupin, 23 ans, dans l’appartement no 1 du 1076 de la 1 ère Avenue, à Pointe-aux-Trembles. Celle-ci habitait le logement au-dessous de celui de sa mère. La victime, qui occupait le loyer depuis le début décembre 1989, est morte quelques heures plus tôt. On croit qu’elle a été frappée à plusieurs reprises à la tête par un objet contondant. Elle gisait sur un matelas qui avait été placé sur le plancher de la chambre à coucher. Plus tôt, lors d’une fête du Nouvel An organisée chez sa fille, celle-ci dira l’avoir vu couchée sur un matelas la tête dissimulée par une couverture. Croyant qu’elle dormait, Marlène était retournée chez elle en refusant de la déranger. Selon...

Virginie Gobeil, première tueuse en série québécoise?

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Virginie Gobeil On le sait, les tueuses en séries sont beaucoup plus rares que leurs semblables du sexe masculin. Elles sont si exceptionnelles que l’histoire du Québec n’en connaît aucune. Toutefois, mes récentes recherches permettent de présenter un premier cas intéressant qui pourrait justement nous permettre d’affirmer que la première – et peut-être même la seule – tueuse en série québécoise a sévi dans la région de Montréal au début du 20 e siècle. Souvent, les femmes qui commettent des meurtres en série le font dans un cadre où elles détiennent un certain pouvoir sur leurs victimes. Selon la classification moderne, ces crimes se traduisent généralement comme des homicides médicaux. Ces femmes ne rôdent pas dans les ruelles à la recherche de victimes potentielles, mais elles s’en prennent à des personnes vulnérables qui dépendent de leurs soins. Or, ce profil correspond parfaitement à Virginie Gobeil, qui aurait fait quelques victimes entre 1902 et 1909. L’histoire commence en ...