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Affichage des messages du décembre, 2023

Meurtre non élucidé à Saint-Alexis-des-Monts

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  En octobre 1956, des enquêteurs montréalais ont été envoyés à Saint-Alexis-des-Monts pour tenter de faire la lumière sur le meurtre d’Arthur Rondeau, un chauffeur de taxi de 38 ans. Selon les premières constatations, on a envisagé l’hypothèse d’un suicide. Rondeau avait été retrouvé chez lui, dans sa maison du chemin menant au rang des Pins Rouge. Son corps était étendu sur le lit et un fusil de calibre .16 reposait à ses côtés. Rondeau habitait seul. Au cours des jours suivants, un résident de Saint-Alexis âgé de 53 ans a commencé à partager ses réflexions sur l’affaire, affirmant surtout qu’il ne s’agissait pas d’un suicide. Il a même ajouté que « si la police désirait me voir je fuirais dans les bois. » La police a donc rouvert l’enquête. On a conduit le suspect de 53 ans jusqu’à Montréal pour l’interroger, pendant qu’on exhumait le corps de Rondeau. Cette fois, l’autopsie a été confiée au Dr Jean-Marie Russel, une sommité dans son domaine qui s’était rendu célèbre, entre autres

Le mystérieux meurtre de Normand Primerose

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  Joseph Raso, alias Joe Razo.               Normand Primerose travaillait comme serveur au club Le Bal Tabarin, rue Windsor, à Montréal. Il habitait au 1163 rue Clémenceau, à Verdun. Le 10 septembre 1959, c’est précisément dans cet établissement qu’il a été tué au cours d’une fusillade. Le copropriétaire de l’établissement, Joseph Raso, a pris la fuite après l’incident. Le 27 septembre, Le Petit Journal a publié la photo de Raso, mais il semble que cette initiative n’ait donné aucun résultat. Selon les médias, Primerose a reçu une balle sous le menton, tirée de bas en haut, avant de lui traverser la boîte crânienne. Une fête intime avait été organisée ce soir-là et une seule balle a été tirée. Et puisque les portes étaient verrouillées, les enquêteurs ignoraient comment le tueur avait pu entrer. En juillet 1965, La Presse annonçait que la police italienne avait demandé à Interpol de surveiller Joseph Raso, alias Joe Razo, un homme de 42 ans de Montréal qui était recherché depuis 1

Le petit Guy Trépanier, 7 ans, n'avait rien demandé

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  Le 24 mai 1954, Lucille Trépanier, épouse de Louis Trépanier, une mère de famille de 30 ans, a téléphoné aux policiers vers 14h00. C’est en sanglotant qu’elle a expliqué avoir tué l’un de ses enfants. Elle leur a demandé de venir immédiatement. Le chef de la police Lepage s’est rendu sur les lieux. À son arrivée, le petit Guy Trépanier, 7 ans, était étendu dans son lit, le crâne fracassé. Sa mère l’avait tué avec un bâton de baseball. Elle a tout de suite avoué, en plus d’ajouter que « Je ne pouvais le faire souffrir davantage. » Apparemment, l’enfant souffrait d’une maladie quelconque que les médias n’ont pas été en mesure de préciser. Lucille devait subir son procès pour meurtre. Selon les journalistes, elle a pleuré durant toutes les audiences de l’enquête préliminaire. À la fin de mars 1955, Lucille a été acquittée pour cause d’aliénation mentale.

Louis-Georges Dupont: La CPQ de 1969

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                 Il existe vraisemblablement deux manières de voir la position du conseiller Gaston Vallières. D’un côté, il y a la réputation de celui qui a voulu « faire le ménage », et de l’autre l’homme qui a peut-être contribué à salir l’image de la police de Trois-Rivières. Rappelons-nous qu’au printemps 1969 tous les détectives du poste no. 1, y compris Louis-Georges Dupont, s’étaient réunis pour lui intenter une poursuite.                Les transcriptions sténographiques de l’enquête de la Commission de police du Québec de 1969 ont été détruites en 1977 afin d’économiser de l’espace physique dans les voûtes des archives nationales. Cette perte nous oblige à nous tourner vers le procès-verbal et les articles de journaux afin de tenter une reconstitution qui, espérons-le, pourra nous éclairer davantage. Mardi, 12 août 1969                Les audiences de la CPQ se sont ouvertes le 12 août 1969 au palais de justice de Trois-Rivières. L’enquête était présidée par le juge Rog