Eric Veillette

  Milia Abrar, 22 ans. 1998, 20 octobre – Milia Abrar , 22 ans Homicide à motif indéterminé – arme blanche (couteau) Montréal, parc Angrignon – 1 SC Non élucidé. Le 20 octobre 1998, c’est dans les toilettes du parc Angrignon, à Montréal, qu’on a retrouvé le corps de Milia Abrar, une jeune étudiante de 22 ans. Ce sont deux employés de la Ville de Montréal qui ont fait la découverte vers 16h45. La victime était assise sur les toilettes et ses vêtements étaient intacts. Les traces de sang observés sur les lieux semblaient démontrer qu’il y avait eu bagarre. Selon ce que la police a révélé à La Presse , la victime n’aurait pas été agressé sexuellement mais elle a succombé après avoir reçu plusieurs coups de couteau à l’abdomen et dans le dos. Ses proches soupçonnaient une connaissance de la victime. À l’époque des faits, la police laissait entendre qu’elle était sur le point de résoudre l’affaire. Or, il n’y a jamais eu d’arrestation en lien avec ce dossier.

  1990, 6 septembre – André Ouellette, 50 ans; et John Ronald Ewing, 45 ans Homicide à motif indéterminé – double meurtre – arme à feu Canton de Magog, chemin Gendron Non élucidé. André Ouellette, 50 ans, était propriétaire d’une modeste maison de ferme située sur le chemin Gendron, dans le Canton de Magog. Dans la soirée du 6 septembre 1990, c’est là que son corps a été retrouvé, ainsi que celui de son ami, John R. Ewing, 45 ans, qui habitait au lac Lovering. « Le corps d’une victime a été découvert dans la cuisine, au rez-de-chaussée de la maison, alors que l’autre reposait à l’extérieur mais dans un appentis, tout près d’un appareil téléphonique posé sur le sol. Les deux hommes ont été atteints de projectiles d’arme à feu. Il n'est pas question d’une fusillade mais plutôt de coups de feu bien appliqués. » [1] La thèse du vol a rapidement été écartée, quoique la maison semble avoir été fouillée. Les journaux de l’époque ont aussi souligné que l’une des victimes était co

  1990, 12 mars – Laurent Parent, 43 ans Meurtre par contrat/Profit commercial – Explosif – surpuissance Sainte-Marthe-sur-le-Lac, rue Mathys Non élucidé.             Laurent Parent, un ex-sympathisant des Hells Angels de Laval qui avait aussi des liens avec le gang de l’Ouest, a été violemment déchiqueté dans l’explosion de sa Cadillac de l’année. La bombe installée sous son véhicule s’est déclenchée dès qu’il s’est installé derrière le volant, vers 13h00. La déflagration a été si violente qu’elle a arraché le toit d’un camion Bronco stationné juste au côté. Selon La Tribune  : « l’homme n’avait plus de tête ni de jambes; le tronc de son corps gisait sur le toit du camion qui était aussi stationné dans la cour de la résidence dans la cour de la résidence de la victime. » [1] La police croyait que l’engin était contrôlé à distance. Étrangement, les deux autres véhicules qui appartenaient à Parent n’ont pas été piégés, ce qui indique que le ou les tueurs savaient précisément qu

 Le tome 2 de la trilogie "Sault-au-Cochon" est maintenant en librairie. Plus volumineux que le tome 1, vous y trouverez également plus de photos et des informations inédites. Après la condamnation à mort de J.-Albert Guay, c'est au tour de son présumé complice, Généreux Ruest, de subir son procès, accusé d'avoir fabriqué la bombe qui a tué 23 personne en 1949 au-dessus de Sault-au-Cochon, à quelques dizaines de kilomètres à l'est de Québec. Pour voir ou revoir le lancement du livre, qui a eu lieu en direct sur YouTube samedi dernier, vous n'avez qu'à consulter le lien suivant:  Lancement de Sault-au-Cochon, tome 2 Bonne lecture à tous!

  Maison de William Ellison, à Foster, dans la région de Sherbrooke. 1960, 13 mai – William Ellison, 74 ans Homicide commis lors d’un vol auprès d’une personne âgée? – objet contondant Foster (Estrie) – 1 SC Non élucidé. Le corps de William Ellison, 74 ans, a été retrouvé dans le sous-sol de sa résidence, à Foster, dans la région de Sherbrooke. Le vieil homme avait perdu sa femme, âgée de 72 ans, un an plus tôt. Le décès de celle-ci avait été publié dans certains journaux. C’est sa nièce, Mme William Clark, qui a fait la découverte en compagnie de son mari. Elle avait été alertée par un voisin qui n’avait pas vu Ellison depuis quelques jours. Selon l’autopsie du Dr Jean-Marie Roussel, Ellison a succombé à 14 coups de clé anglaise qui lui ont causé 12 fractures du crâne. Le mobile du crime n’a jamais pu être déterminé, quoique La Presse ait souligné la possibilité du vol. La clé anglaise a été retrouvée près de la maison. Un dimanche, une voisine est allée le voir et Ellison