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Le meurtre non résolu du petit Ralph Andosca

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  Cette illustration a été publiée en 1962 dans Le Petit Journal afin d'illustrer le meurtre non résolu du jeune Andosca, survenu en 1905. Le petit Ralph Andosca était un garçon de 12 ans. Le 16 août 1905, il s’est rendu à une source d’eau potable avec son ami James Todd afin de remplir le baril qu'ils transportaient dans un tombereau, une voiture de charge montée sur deux roues et tirée par un seul cheval. Ensuite, ils devaient revenir vers un campement composé d'environ 150 ouvriers qui s'affairaient à construire la voie ferrée entre Kingsbury et Windsor Mills, en Estrie. Sur place, le père de Ralph, Frank Andosca, s'occupait ensuite à redistribuer l'eau afin de rafraîchir les travailleurs. À leur retour de la source, après avoir rempli leur baril, Andosca montait un cheval, tandis que Todd conduisait l'autre cheval qui tirait le tombereau. Il était environ 18h00 lorsque les deux garçons revenaient sur la route entre Windsor Mills et Melbourne, non loin d

Réponse du FBI sur l'enquête de Sault-au-Cochon

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Lettre du FBI reçue le 5 juillet 2021.     En lisant dans les journaux de 1949 que les autorités canadiennes auraient fait appel au Federal Bureau of Investigation, mieux connu sous l'acronyme de FBI, parce qu'il y avait trois Américains parmi les victimes, je ne pouvais pas laisser cette piste sans réponse.     Dans un premier temps, j'ai donc vérifié les dossiers du FBI qui ont déjà été déclassés et qu'on peut retrouver sur leur site Internet. Puis, ne trouvant aucune trace d'une quelconque enquête en lien avec la tragédie de Sault-au-Cochon, j'ai voulu les contacter pour leur poser la question directement. Ceux-ci m'ont exigé de faire une demande par courrier régulier.     Le 5 juillet dernier, dans une lettre datée du 28 juin 2021, je recevais leur réponse: le FBI ne garde aucune trace dans ses archives du drame survenu le 9 septembre 1949 à Sault-au-Cochon.     Une telle réponse peut sembler décevante, mais pour un chercheur comme moi qui souhaite explo

Le tout premier attentat aérien de l'Histoire?

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Croquis de l'avion Boeing 247 issu d'un dossier du FBI et qui a été impliqué dans un crash en 1933.                En étudiant les dossiers judiciaires relatifs à l’affaire de Sault-au-Cochon, j’ai été confronté à cette question. Comme je l’ai souligné dans l’introduction du premier tome, les autorités ont eu de sérieux doutes sur l’écrasement suspect d’un avion de l’United Airlines en 1933, dans l’Indiana. Mais en raison d’une enquête non concluante, il semble que le tout premier attentat commis à l’endroit d’un avion civil soit survenu aux Philippines en mai 1949.             Par conséquent, la triste tragédie de Saut-au-Cochon pouvait prétendre au titre de deuxième attentat au monde ou du premier en Amérique du Nord.               Sur Internet, cependant, on retrouve une Liste d’attentats à la bombe dans les avions qui couvre des crimes commis à travers le monde. Cette liste, qui semble incomplète, affirme que le tout premier attentat commis à l’endroit d’un avion civil

Documents inédits de l'Université de Yale

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E. T. Stannard, président de la Kennecott Copper Company, était au nombre des victimes à Sault-au-Cochon. On croit que cette photo, obtenue du fonds d'archives laissé par Stannard à l'Université de Yale, serait l'épouse de Stannard, Jeannette Condon.     Comme vous le savez déjà, mes recherches ont repris de plus belle depuis la sortie du premier tome de la trilogie "Sault-au-Cochon", en vente depuis avril 2021 dans les librairies et sur de nombreuses plateformes.     Dans ma quête de dépoussiérer la vie des 23 victimes, j'ai constaté qu'il existait un fonds d'archives concernant un Américain du nom de Stannard, qui a péri dans la tragédie de Sault-au-Cochon, en 1949. Il y a quelques semaines, j'ai donc écrit à l'Université de Yale, dans le Connecticut, afin d'obtenir certaines pièces du dossier.     Au cours de la semaine dernière, je recevais donc trois photographies: une de monsieur Stannard, et deux autres d'une femme que l'on c

Sur les traces du fils de Marguerite Ruest Pitre

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  Pierre tombale où repose Gertrude Desbiens, épouse de Maurice Michaud, le fils de Marguerite Ruest Pitre. Cimetière St-Joseph, Shawinigan. (photo: E. Veillette, 2021) Dans une affaire aussi complexe que celle de Sault-au-Cochon, une enquête poussée peut nous conduire dans plusieurs directions. Depuis la sortie du premier tome de la trilogie "Sault-au-Cochon", aux Éditions de l'Apothéose, je me suis mis dans l'idée de creuser certaines pistes en dehors de l'étude des trois procès. Voilà qui m'a amené, jeudi le 17 juin 2021, jusqu'au cimetière Saint-Joseph de Shawinigan. Eh oui, il y a un petit air de déjà vu. Il y a quelques années, c'est aussi dans ce cimetière que j'avais trouvé le dernier repos de Marie-Jeanne Gagnon, la soeur d'Aurore Gagnon, l'enfant martyre. Rappelons d'abord que parmi les trois personnes reconnues officiellement comme responsable du terrible crime de Sault-au-Cochon, qui a causé la mort de 23 personnes en 1949,